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05/07/2005

Don Quichotte

Je viens de finir le second tome du Don Quichotte de Cervantes. Une jolie édition à la couverture rouge que j'ai trouvée sur un marché aux livres à Amsterdam. Ce livre, assez typiquement, fait partie de ceux que mon père essaya vainement de me faire lire étant enfant. Aujourd'hui, je suis persuadé que j'en ferais autant avec mes enfants. A l'époque, nous avions eu, avec mon frère, un livre amusant, un condensé de l'histoire du chevalier à la triste figure, avec des dessins de deux couleurs. Quand on mettait des lunettes spéciales, avec les filtres, on voyait soit le monde tel qu'il était, soit tel que le voyait Don Quichotte. Malgré le plaisir que nous prenions à ce livre, cela ne nous a jamais donné le courage d'ouvrir le roman de Cervantes.
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Aujourd'hui, c'est chose faite. J'aimerais bien savoir parler des livres comme je le fais des films. Pas que je sois doué pour ça, mais j'ai pris l'habitude. J'ai l'impression, et ce n'est guère original, que tout le monde connait Don Quichotte sans que, loin de là, tout le monde se soit donné la peine de le lire. Pourtant quel plaisir, mais quel plaisir !

En furetant sur la toile, je me suis rendu compte que l'on fêtait cette année le 400e anniversaire de la parution du roman. Les espagnols proposent une route Don Quichote très ellaborée. Une belle idée pour les vacances que d'aller voir les fameux moulins. Finalement, le plus intelligent que j'ai encore à faire, c'est de vous proposer de lire le livre.

L'ingénieux hidalgo, Don Quichotte de la Manche par Miguel de Cervantes Saavedra est disponible ICI. L'édition retenue, qui fait près de mille pages, est celle de la Librairie Hachette, 1978, une édition conforme à la première édition illustrée par Gustave Doré, Hachette, 1863. La traduction et les très nombreuses notes qui accompagnent le texte sont de Louis Viardot.

Commentaires

Vincent, Vincent, Vincent... Frantico, est-ce bien raisonnable ? Sûrement le charme particulier d'un site après le passage de l'orage qui t'aura (vous aura ?) plu... Toute tentative de jeu de mots...
Merci en tout cas pour le (joli) référencement !

Écrit par : Giant Panda | 06/07/2005

Si, si, ça me semble très raisonnable. Comme j'ai déjà eu la réflexion, ne vous basez pas, lecteurs de passge, sur la planche de la page d'accueil de Frantico. Je ne nie pas le goût de l'auteur pour un humour pipi-caca, mais finalement pas plus que Goltlib, Coucho ou Edika. Il y a suffisament de choses assez drôles : j'aime beaucoup le chat.

Sinon, tu (vous ?) vas (allez ?) bien cher Panda ? D'accord sur la question des questionnaires, mais celui sur la cuisine, c'est un peu trop long pour moi.

Écrit par : Vincent | 06/07/2005

Pour Vincent :

de la part de Marie Thé (en lisant ton article, j'ai aussitôt pensé à cette belle chanson extraite de la comédie musicale "L'homme de la Manche) :

"La quete" (Jacques Brel)
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une impossible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile.

Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance,
Et puis lutter toujours
Sans question ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brulé
Brûle encore, même trop, même mal,
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.

Écrit par : Marie Thé | 10/07/2005

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