06/01/2006
Poésie pour la nouvelle année
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Pablo Neruda Prix Nobel de Littérature
15:58 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | Facebook
Commentaires
Très belles résolutions...
Écrit par : Turquois | 11/01/2006
un copier-coller d'hier matin pour réponse à ce poème de neruda trouvé sur un autre blog (péripapéticien acrobate/blogspirit)
DECOUVRE DONC CE QU'EST LA VIE
Il n'y a de mort que pour celui qui est né
Pour l'Incréé, il n'est plus que Vie éternelle
Ce n'est pas dans les livres qu'est cette belle vérité
Nul besoin de s'encombrer de superficiel
L'amour-propre sera toujours de la vanité
Elle est représentative de l'insoumission
De la faiblesse mentale des pauvres aliénés
Qui s'accrochent à leurs rêves et à leurs illusions
Esclave tu l'es, de ton mental intoxiquant
Qui te fais te croire existant ou bien vivant
Alors que tu ne chasses que breloques et poussières
Qui nourriront ton univers imaginaire
Te rappelles-tu que la passion n'est que souffrance
Que l'émotion n'est rien d'autre que ton invention
Aucune lumière dans tout cela, de l'inconscience
Ce n'est pas ainsi qu'on évite la déraison
Tu parles de bonheur et de malheur, poète
Sans savoir que ces siamois n'existent en rien
Ce ne sont que chimères provenant de ta tête
Le reconnaître apaisera tous tes chagrins
Écrit par : gmc | 13/01/2006
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