05/02/2006
Zweig
"Malgré tout ce qui chaque jour me hurle aux oreilles, malgré tout ce que moi-même et d'innombrables compagnons d'infortune avons souffert d'humiliation et d'épreuves, Il ne m'est pas possible de renier tout à fait la foi de ma jeunesse en un nouveau redressement, malgré tout, malgré tout. Même de l'abîme de terreur où nous allons aujourd'hui à tâtons, à demi aveugles, l'âme bouleversée et brisée, je ne cesse de relever les yeux vers ces anciennes constellations qui resplendissaient sur ma jeunesse et me console avec la confiance héritée de mes pères qu'un jour cette rechute ne paraîtra qu'un intervalle dans le rythme éternel d'une irrésistible progression"
Stefan Zweig (Le Monde d'Hier)
03:20 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Stefan Zweig, littérature, citation | | del.icio.us | Facebook
Commentaires
Magnifique !
Écrit par : Marie Thé | 05/02/2006
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