30/12/2007
Hommage à Oscar Peterson
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28/12/2007
Les aventures d'un branleur
J'ai découvert l'univers de Joe Matt avec son premier album Peep-Show paru en 2001. Il est de retour avec un nouvel opus au titre éloquent : Épuisé. Étalé sur son lit, le corps enfoncé de dos dans un matelas, notre héros git comme une loque au milieu de mouchoirs en papier froissés. L'aventure commence.
J'avais craint que ce genre de récits dessinés nourris à l'autobiographie et aux expériences personnelles de devienne aussi lassant que ce qu'ils sont trop souvent au cinéma, mais non. De Marjane Satrapi (Persépolis) à Nicolas Wild (Kaboul disco), de Manu Larcenet (Le combat ordinaire) à Harvey Pekar (American Splendor), de Chester Brown (Le playboy) à l'illustre Art Spiegelman (Maus), je suis passé avec ravissement d'un univers à l'autre. Peut être suis-je toujours bien tombé, mais je me suis passionné pour toutes ces histoires et les tiens pour le meilleur de la bande dessinée actuelle, à quelques exceptions près.
Joe Matt est un admirateur de Robert Crumb et se glisse dans les pas de son modèle. Son autoportrait, (jusqu'à quel point ?) est impitoyable, d'une précision d'entomologiste et d'un humour cru à point. Dessinateur, Joe est en proie à de nombreuses manies obsessionnelles. Il peut devenir fou face à des situations très ordinaires, folie qui transforme les souris en montagnes infranchissables. Ainsi il prend l'habitude de faire pipi dans un bocal plutôt que d'utiliser les toilettes communes de l'immeuble où il habite, tellement il est angoissé de croiser ses voisins. Bien sûr, le bocal finit par lui poser des problèmes. Collectionneur maniaque, il cherche à vendre certaines de ses pièces les plus chères pour le regretter aussitôt l'affaire conclue. En passant, je dois à Joe Matt la découverte du travail de Franck King (Lien). Joe a un but dans la vie : arriver à vivre de ses rentes. Il attend que les intérêts de son maigre capital soient suffisants pour lui assurer sa subsistance. Il se prive donc de tout avec de savants raisonnements qui font se bidonner, parfois se mettre en colère, ses amis Chester et Seth. Joe est le champion des radins.
Le pire, le meilleur pour le lecteur, c'est sa vie sexuelle. Avec une cruauté hilarante, Joe Matt nous dévoile une personnalité d'obsédé sexuel haut de gamme. Ses fantasmes, son sale caractère et sa timidité maladive lui avaient déjà fait perdre sa petite amie Trish. Dans Épuisé c'est le porno qui a pris toute la place dans sa vie. Bien qu'il se lamente de l'absence d'une compagne, Joe passe son temps à compiler des vidéo sur d'improbables durées, usant ses nuits en plaisirs solitaires, culpabilisant de ne plus pouvoir travailler, fébrile, pitoyable et touchant pourtant. Je ne saurais trop vous conseiller de faire la connaissance de Joe.
L'album Épuisé
Joe Matt sur Myspace
La page de Joe Matt sur Drawn and Quarterly
Une critique sur Benzine
Joe Matt, portrait de l'artiste en branleur sur Fluctuat
Une belle case
23:35 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Joe Matt, bande dessinée | | del.icio.us | Facebook
21/12/2007
René Goscinny dans le texte
«J'ai la faiblesse de penser qu'en général, la méchanceté n'est pas une preuve d'intelligence.»
«Quand vous êtes très jeune, l’humour est une défense. Par la suite, il peut devenir une arme.»
«A vaincre sans péril, on évite des ennuis !»
« Je ne suis pas moraliste, je ne donne pas de leçons, je n'ai jamais pu me prendre au sérieux, et j'aime faire rire.»
« Qu'achèteriez-vous si vous deveniez très riche ? — J'ai acheté un appartement. »
" Il n'y a pas de définition de l'humour. Un grand humoriste anglais a dit un jour que l’humour le faisait penser à une grenouille : quand on ouvre la grenouille, on sait comment elle fonctionne, mais elle ne vit plus "
le site officiel
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10/12/2007
Il est temps de s'y remettre
10:18 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Jazz, Benny Goodman | | del.icio.us | Facebook