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28/12/2006

Meilleurs voeux et toutes ces sortes de choses

18/12/2006

Jérusalem d'Afrique

D'une longueur inhabituelle, le nouveau volume des aventures du chat du rabbin est un éclatant retour à ce qui fait pour moi le meilleur de la série de Joann Sfar. Sans être insensible à la mélancolie prenante du précédent opus centré sur le Malka des lions, j'avais eu l'impression que l'auteur digressait. Qu'il cherchait une direction. Le chat ne parlait plus aux humain, ou plutôt il n'était plus écouté par eux. Du coup je perdais tout le sel des échanges dialectiques du premier volume, tout comme le miel de la présence de sa fille Zlabya, réduite à de la figuration.

Retour sur les chapeaux de roues avec la découverte d'un peintre russe dans une caisse pleine de vieux livres et rouleaux sacrés. Le chat retrouve la parole, comprend le russe et devient interprète. Il y retrouve toute sa verve avec sa fonction, son plaisir de la discussion et des mots acérés comme ses griffes. Zlabya et sa robe sensuelle illuminent nombre de pages, son regard de feu transperce son mari trop tiède et se laisse séduire par le peintre. C'est le bonheur.

Et puis voici notre chat, son rabbin et le peintre embarqués sur une des Citröen de la croisière noire dans un périple à travers l'Afrique en compagnie d'un immigré russe, noble et duelliste qui fait penser à certains personnages de Pratt. Se joint à eux un cheik collectionneur de chansons. C'est l'Aventure. Ils croiseront une tribu arabe prétexte à une confrontation des civilisations assez rude, un sultan du désert, un Tintin joliment égratigné, une ravissante serveuse noire et, peut-être, leur rêve d'une Jérusalem d'Afrique.

J'ai retrouvé tout mon enthousiasme pour cette série si originale. Tout en me disant que n'étant pas de culture juive, certaines choses me passaient sans doute au dessus de la tête. Mais Sfar est pédagogue et n'hésite pas à préciser dans ses dessins tel ou tel détail comme le nom des pâtisseries. Et il annonce déjà, comme dans James Bond, que la chat reviendra dans une « tragédie érotique ». J'ai hâte.

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Critique sur Auracan

Critique sur bdselection

Joann Sfar sur Wikipedia

Le site officiel

Le livre

17/12/2006

Streets of Laredo

The streets of Laredo, connue aussi sous le nom de The Cowboy's Lament, est une ballade western typique qui m'a rappelé de lointains souvenirs de films d'enfance, Le fils du désert de John Ford en particulier. J'en parlerais d'ici quelques jours sur Inisfree. La chanson est inspirée d'une ballade irlandaise, A Handful of Laurel pour certains, The Bard of Armagh' pour d'autres. Elle aurait récrite vers 1876 parFrancis Henry Maynard au Texas. Nombreux sont ceux qui l'on interprétée, Johnny Cash dont je vous laisse ici la version, l'une des plus fameuses The Sons of the Pioneers, le groupe fétiche de Ford, Joan Baez, Roy Rogers, Prefab Sprout, Marty Robbins, Chet Atkins, Vince Gill, Tex Ritter, Arlo Guthrie et la liste n'est pas exhaustive. J'aurais bien vu Springsteen l'inclure dans son dernier album, We shall Overcome.

 

        

As I walked out on the streets of Laredo
As I walked out on Laredo one day,
I spied a poor cowboy wrapped in white linen,
Wrapped in white linen as cold as the clay.
"I can see by your outfit that you are a cowboy."
These words he did say as I boldly walked by.
"Come an' sit down beside me an' hear my sad story.
"I'm shot in the breast an' I know I must die."
"It was once in the saddle, I used to go dashing.
"Once in the saddle, I used to go gay.
"First to the card-house and then down to Rose's.
"But I'm shot in the breast and I'm dying today."
"Get six jolly cowboys to carry my coffin.
"Six dance-hall maidens to bear up my pall.
"Throw bunches of roses all over my coffin.
"Roses to deaden the clods as they fall."
"Then beat the drum slowly, play the fife lowly.
"Play the death march as you carry me along.
"Take me to the green valley, lay the sod o'er me,
"I am a young cowboy and I know I've done wrong."
"Then go write a letter to my grey-haired mother,
"And tell her the cowboy that she loved has gone.
"But please not one word of the man who had killed me.
"Don't mention his name and his name will pass on."
When thus he had spoken, the hot sun was setting.
The streets of Laredo grew cold as the clay.
We took the young cowboy down to the green valley,
And there stands his marker, we made, to this day.
We beat the drum slowly and played the Fife lowly,
Played the dead march as we carried him along.
Down in the green valley, laid the sod o'er him.
He was a young cowboy and he said he'd done wrong.

Le CD de Johnny Cash

10/12/2006

Champagne !

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01/12/2006

Les belles histoires d'oncle Bernard

Voici un économiste que je comprends quand il me parle d'économie. Bernard Maris, dit Oncle Bernard dans Charlie Hebdo, vient de sortir le tome 2 de son anti-manuel d'économie aux éditions Bréa. Après les fourmis, cette seconde partie est logiquement consacrée aux cigales.

 

Voyez la violence actuelle des charges contre les 35 heures ! Elles posaient pourtant la question d'un nouvel humanisme : la qualité de la vie. Elles sont dangereuses, nous dit le capitaliste. Au rêve de la fin du travail, on oppose le travail sans fin. Au possible épanouissement dans le boulot, on oppose la compétition à marche forcée.
 
Entretien par Christian Losson - Libération 
 
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Un entretien dans Libération

Un article de Jean Zin sur le tome 1

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