27/09/2008
10e Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice
Mes lecteurs les plus réguliers savent que je risque de me faire plus rare le mois à venir. Comme chaque année, l'association Regard Indépendant que je préside organise les Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice. Et cette année, ce sont les 10e. « J'ai dix ans... » comme chantait l'autre. Nous allons donc essayer de nous surpasser, même si je n'ai guère le goût des chiffres ronds. La manifestation est axée sur la création indépendante et régionale. Il y aura donc beaucoup de films d'illustres inconnus, ce qui ne signifie pas qu'ils ne soient pas pour autant remarquables. Les spectateurs curieux y découvriront les nouvelles oeuvres de Cédric Romain, Stéphane Coda, Catherine Savy, Cédric Coppola, Jérémie Lenoir entre autres. Le samedi 25, il y aura une grande soirée consacrée au super8 avec des films que notre association a produit sur le thème « Insomnie », une sélection des Straight8 anglais et une autre du festival de Strasbourg. Dimanche sera consacré, façon de parler, à l'expérimental et à la vidéo d'art avec une série de cartes blanches. Entre les deux journées, une nuit du cinéma constituera le point culminant de la manifestation avec une série de courts métrages, Primrose hill de Michael Hers dont je vous avait parlé lors du festival de Clermont Ferrand, et deux films assez peu ordinaires : Quand l'embryon part braconner du japonais Koji Wakamatsu, film « pink » c'est à dire érotique mais aussi politique ; et King boxer (La main de fer), un classique du film de kung-fu hong-kongais qui date de 1972 et que l'on doit à Cheng Chang-Ho avec une distribution de classe constitués de Lo Lieh, Wang Chin-Feng, Wang Ping, Hsiung Chiao et Lin Tung.
Dimanche soir verra la diffusion du documentaire de Denys Piningre, L'assiette sale. Lundi soir, nous recevrons Gérald pour son étonnant long métrage Paulo Anarkao produit complètement en marge et qui bénéficie d'un très joli bouche à oreille. Nous clôturerons cette édition pour laquelle nous croisons les doigts et serrons les fesses avec En haut des marches de Paul Vecchiali.
Il est temps de vous parler d'un événement qui me tient particulièrement à coeur. Cela fait quelques temps que je caresse l'idée de réunir quelques-uns des blogueurs avec lesquels nous échangeons régulièrement depuis quelques années. Après consultation, j'ai inclus dans ces 10e Rencontres une séance un peu spéciale qui réunira rien moins que le bon Dr Orlof, Edisdead de Nightswimming, Joachim de 365 jours ouvrables et votre serviteur. J'ai également invité à ce rendez vous Philippe Serve de Cinéma Sans Frontières, le ciné-club niçois et Daniel Fimbel du Ciné-Café tout aussi niçois. Nous projetterons le film de Luc Moullet, Les sièges de l'Alcazar, puis nous débattrons des nouvelles formes de la cinéphile, qu'elle s'exprime sur Internet ou qu'elle retrouve des formes plus classiques. Je ne vous cacherais pas que j'attends ce moment avec impatience, même si nous devons nous retrouver autour d'un bon verre pour échanger. Mais je ne doute pas qu'un public nombreux et impatient de prendre la parole nous rejoindra ce samedi 25 orctobre à 16h00 au Théâtre Trimages. Je tiens d'ores et déjà à remercier mes camarades d'avoir accepté mon invitation et vous invite, pour en savoir plus à lire les entretiens que nous avons réalisé :
Avec le Dr Orlof (lien)
Avec Edisdead de Nightswimming (lien)
Avec Joachim de 365 jours ouvrables (lien le 29 septembre)
15:14 Publié dans Ici et maintenant | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : blog, regard indépendant | | del.icio.us | Facebook
24/09/2008
Chaise
Je ne me lasse pas de ces portraits venus d'un siècle de distance. Encore une qui a l'air grave. Elle semble presque flotter, légèrement appuyée sur cette chaise. J'aime aussi beaucoup les bottines, rien moins que sexy et la coiffure, un peu façon Leia, la princesse de La guerre des étoiles dans le tout premier film.
12:57 Publié dans Fonds de placards | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie | | del.icio.us | Facebook
22/09/2008
Radio Hispaniola
Comme ça marche bien sur Inisfree, j'installe aussi une petite radio sur l'Hispaniola via les ressources du site Deezer. Au programme, des morceaux en forme de poire que j'essayerais de renouveler mensuellement. Pour commencer, une sélection de voix féminines avec Aimée Mann, Brenda Khan, Françoiz Breut, Stacey Kent, Billie Holliday et quelques autres. Le lecteur est sur votre droite, sous les derniers commentaires. Amusez vous bien.
10:00 Publié dans La vie sur la toile | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : radio, musique | | del.icio.us | Facebook
19/09/2008
Peckinpah revisité
11:16 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : françoiz breut, calexico, sam peckinpah | | del.icio.us | Facebook
17/09/2008
Sourire
Dans ce genre de photographies posées façon belle époque, il est rare de trouver quelqu'un avec un sourire. Cette dame semble un poil mélancolique, mais enfin, bon, elle n'a pas l'air aussi crispée que les autres qui hantent mes fonds de placard. Source inconnue, sans doute un vieux carton récupéré pour de vieux livres.
12:42 Publié dans Fonds de placards | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie | | del.icio.us | Facebook
15/09/2008
La Rose Blanche
La Rose Blanche, c'est ce mouvement de résistance allemand au nazisme qui s'illustra notamment par la diffusion de tracts entre 1942 et 1943. La Rose Blanche, six allemands contre le nazisme de Inge Scholl est un petit ouvrage en hommage au mouvement et à ceux qui en furent les instigateurs, en particulier sa soeur Sophie et son frère Hans. Dénoncés le 18 février 1943 lors d'un lâcher de tracts dans l'université de Munich, ils furent arrêtés avec Christl Probst, rapidement jugés et condamnés, puis exécutés le lendemain, décapités à la hache. Sophie Scholl, par son courage et sa détermination face à ses juges devint l'un des symboles de l'esprit de la résistance intérieure au nazisme. Pudique et poignant, le livre de sa soeur, écrit en 1953, rappelle ce que fut la force de l'endoctrinement nazi. Venus d'une famille protestante rigoriste, les Scholl furent tout d'abord favorables à Hitler et les enfants incorporèrent les jeunesses hitlériennes. Il faut dire que l'adhésion était obligatoire à partir de 1936. Mais c'est paradoxalement leur foi très forte qui leur ouvrit les yeux sur la véritable nature du régime, puis l'expérience militaire de Hans sur le front de l'Est. Il en revient bouleversé et s'engage dans l'action, entraînant sa soeur qui l'admire. Le livre d'Inge Scholl entretien la mémoire de leur combat et à travers eux de ceux qui luttèrent contre la barbarie en son sein même. Un mouvement aux motivations multiples et aux aspects divers, que ce soit l'Orchestre Rouge, le pasteur Martin Niemöller ou les groupes militaires.
Une page sur la Rose Blanche
17:45 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : inge scholl, sophie scholl | | del.icio.us | Facebook
14/09/2008
A la pelleteuse !
10:19 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : renan luce | | del.icio.us | Facebook
13/09/2008
Deux poids, bonne mesure
10:02 Publié dans Cris et chuchotements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, siné hebdo | | del.icio.us | Facebook
12/09/2008
Tabarly par Yann Tiersen
Après quelques réticences initiales, Yann Tiersen a accepté de composer la bande originale du film documentaire Tabarly de Pierre Marcel, consacré au fameux marin. Après une période plutôt électrique, marquée par ses collaboration avec Shannon Wright et son album en concert C'était ici, Tiersen revient, via le cinéma, aux lignes claires et mélodiques d'albums comme Le phare ou son travail également cinématographique pour Goodbye Lenin de Wolfgang Becker. Comme pour le film allemand, il bâtit une oeuvre autonome, entêtante et magnifique. Sa musique met en avant le piano (surtout) et la guitare classique (le morceau Au dessous du volcan) en de longues plages musicales agitées de variations subtiles. Apparaissent ça et là l'intervention d'instruments plus atypiques comme il les aime, le vibraphone, le piano jouet, l'orgue et même des cornes de brume.
Hommage au marin breton, ce qui a du le toucher quand même un peu, les morceaux évoquent tour à tour le mouvement de l'océan, la solitude en mer, le souffle de l'épopée sportive et l'aventure. Les tonalités nostalgiques rappellent le tragique destin de Tabarly disparu en mer en 1998. Cet album sent les embruns et l'air du large.
En attendant la tournée avec Christophe Miossec en 2009 et le nouvel album en préparation.
Les albums de Yann Tiersen sur la boutique.
Le site de Yann Tiersen
Le site du film (avec la bande annonce et la musique)
La page MySpace de Yann Tiersen
17:00 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yann tiersen, tabarly | | del.icio.us | Facebook
02/09/2008
Petit hommage
"J'aime autant Le Mystérieux docteur Cornélius, de Gustave Lerouge qu'A la recherche du temps perdu. Il ne faut pas établir d'échelles de valeur entre la "grande" et la "petite" littérature. Les classements sont faits pour les bibliothécaires."
Francis Lacassin 1931 – 2008 (Cité par le Monde)
Couverture de la revue Bizarre (nouvelle série, n° 29-30, 2e trimestre 1963) éditée par J.J. Pauvert à laquelle Lacassin collabora. Ici, il signe l'article « Tarzan, mythe triomphant, mythe humilié » sur l'un de ses personnages fetiches auquel il consacrera un livre somme. Source : L'alamblog
14:56 Publié dans Ici et maintenant | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : francis lacassin | | del.icio.us | Facebook