18/09/2006
La Vampire est là
Vampirella, Eerie et Creepy sont les titres phares des éditions Warren et des revues cultes de la bande dessinée fantastique des années 70. Ces revues ont repris le principe des célèbres Tales from the crypt en y ajoutant de fortes doses d'érotisme, d'humour noir et d'esprit pop. Vampirella, la vampire venue de l'espace, tout particulièrement est un souvenir émouvant avec sa tenue improbable, ses longues bottes noires et ses courbes sensuelles mises en valeur par des postures lascives ayant inspiré les plus grands noms de l'illustration. Franck Frazetta en tête qui signa la couverture du premier numéro américain. Signalé par une récente note du AAAblog, un site magnifique, n'ayons pas peur des superlatifs, regroupe les couvertures de ces revues mythiques dont les tentatives françaises ne rencontrèrent malheureusement pas le succès escompté. Rien que pour vos yeux, voici la couverture du numéro 24 américain (illustration : Enrich).
J'en profite pour vous présenter ma source : Le AAAblog est l'excellent blog de la librairie AAAPOUM BAPOM spécialisée en bandes-dessinées et sise au 8 de la rue Dante à Paris. Le blog comme la librairie sont tenus par Vald et Steph. J'ai découvert ce blog à l'occasion de mes recherches pour l'article autour du travelling de Kapo publié sur Inisfree cet été. Les voies de la découverte sont parfois étrange, mais il faut dire que les centres d'intérêt de l'AAAblog sont variés. En écrivant ceci, je viens de me rendre compte que je suis déjà entré dans cette librairie, lors de l'une de mes descentes à Paris. Steph, Vlad, nous nous sommes déjà rencontrés.
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15/09/2006
Le plaisir des grands classiques
"...comme si la plénitude de l'âme ne débordait pas quelquefois par les métaphores les plus vides, puisque personne, jamais, ne peut donner l'exacte mesure de ses besoins, ni de ses conceptions, ni de ses douleurs, et que la parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. "
Madame Bovary
Gustave Flaubert
Deuxième partie, Chapitre 12
Photographie : Domaine Public
La critique de madame Bovary par Georges Sand
Le livre
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13/09/2006
Le bonheur
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11/09/2006
Sur la route de la Soie : Relève
Relève de la garde face à la cité interdite de Pékin. Il fait chaud et humide. Bientôt l'avion qui nous ramènera en Europe. Pekin ressemble déjà très fort à l'une de nos mégalopoles occidentales : embouteillages, buildings, centre commerciaux et restauration rapide face au portrait de Mao.
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10/09/2006
Sur la route de la Soie : Cerf
Bientôt la fin du voyage : la Cité interdite à Pekin, le quartier des femmes.
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09/09/2006
Sur la route de la Soie : Incontournable
Impossible de passer à côté. La grande muraille près de Pékin. Un ensemble de 50 kilomètres entièrement restauré qui abritait autrefois le quartier général de l’armée défendant la capitale.
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08/09/2006
Sur la route de la Soie : Chemise
Paysan avec la veste mao réglementaire sur la route du monastère suspendu de Xuangongshi. La Chine rurale très loin encore du tourisme et de la frénésie des villes modernes.
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07/09/2006
Sur la route de la Soie : Datong
Rue de Datong : un des vieux quartiers au sol de terre, bientôt disparu sous les coups d’une urbanisation à marche forcée.
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06/09/2006
Sur la route de la Soie : Bouddah
Au cœur d’une forêt de pins et de cyprès, un Bouddha monumental dans l’une des grottes de Tianluongshan près de Taiyuan.
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04/09/2006
Sur la route de la Soie : Dragon
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02/09/2006
Les soldats de salamine, un récit réel
Les soldats de Salamine de l'espagnol Javier Cercas est un livre assez étonnant. Non pas de la littérature remarquable mais une forme originale. C'est un « récit réel », trois histoires vraies en fait, et puis aussi l'histoire du livre en train de se faire. Une histoire presque vraie elle aussi.
C'est d'abord l'étrange aventure de Rafael Sanchez Mazas, écrivain, poète, aristocrate, intellectuel, fondateur de la Phalange, ce groupe d'inspiration fasciste qui sera des plus actif dans le déclenchement du coup d'état de Francisco Franco en 1936 et qui, plus tard, sera l'un des piliers du régime. Sanchez Mazas, lui, vivra la guerre planqué à l'ambassade du Chili de madrid assiégée, puis après une tentative rocambolesque, sera prisonnier à Barcelone et fusillé dans les dernières semaines de la guerre civile. Mais il survit à son exécution, s'échappe à la faveur de la confusion, se cache et est alors découvert par un soldat républicain. Celui-ci lui jette un long regard et, en réponse à un appel de ses camarades dit : « Par ici, il n'y a personne ». Puis il s'en va. Sanchez Mazas mourra en 1966 sans être devenu un grand écrivain.
C'est ensuite l'histoire de Javier Cercas, journaliste ayant renoncé à la littérature, qui entend cette histoire, la creuse, en se disant qu'il y a quelque chose à comprendre dans le regard du républicain au phalangiste. Il enquête et, petit à petit sent un livre naître en lui, poussé par son amie, Conchi, que l'on imagine bien sortie d'un film d'Almodovar, et par un écrivain chilien exilé. Cercas tâtonne, découvre, hésite, raconte par le menu son travail de réflexion qui aboutit au texte central : les soldats de Salamine. Mais le texte est bancal, c'est à dire qu'il est bien écrit mais que sa conclusion mélancolique, amère, laisse une impression d'inachevé. Il faut une troisième histoire.
Ce sera celle de Miralles, apprenti tourneur catalan, recruté à 18 ans par l'armée républicaine. Il fera tout la guerre sous le commandement du fameux général Lister. Il devient communiste. Il est sur l'Ebre, à Teruel, à Belchite. En 1939, il passe en France, se retrouve dans le camps de concentration pour républicains espagnols d'Argeles, s'engage dans la légion étrangère. La France entre en guerre, et Miralles part dans l'aventure folle de Leclerc, traverser la moitié de l'Afrique pour créer la France libre. Miralles sera de toute cette guerre aussi, L'Afrique, la Normandie, il entre dans Paris avec la 2eme DB le 24 août. « Gualajara », « Teruel », « Madrid » étaient parmis les noms des premiers blindés à enter dans la ville. Il saute sur une mine en Autriche mais survit et devient un paisible retraité. Petit à petit, Cercas comprend qu'il est le véritable héros et en vient à croire que, peut être, c'est lui le républicain qui a épargné Sanchez Mazas. Cercas est au bout de sa quête littéraire et humaine.
« [...] Je vis Miralles marcher à travers le désert de Lybie vers l'oasis de Murzuch, jeune, déguenillé, poussiéreux et anonyme, brandissant le drapeau tricolore d'un pays qui n'est pas le sien, d'un pays qui est tous les pays à la fois et aussi celui de la liberté et qui n'existe que parce que lui et quatre maures et un noir ne cessent de le brandir, tout en continuant à marcher de l'avant, de l'avant, toujours de l'avant. »
Ca fait du bien.
Rencontre avec les traducteurs du livre ICI.
Une chanson : Ya sabes me paradero
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