29/04/2008
Camarades, encore un effort (air connu)
Puisque d'acharnés fanatiques s'obstinent à vouloir nous faire travailler plus en s'en prenant cette fois aux conditions de départ à la retraite, il est bon de revenir aux fondamentaux. Il est bon de rappeler que le sens de l'histoire est dans l'émancipation de l'homme et sa recherche libre du bonheur. En conséquence, toute discussion qui ne porte pas sur une réduction drastique du temps de travail est inutile et contre-productive. Ainsi les tripatouillages sur les 35 heures ne servent à rien, il faut rechercher les conditions des 32 en pensant aux 28. Pour commencer. Histoire de se rafraîchir la mémoire, je vous propose de revenir à ce texte fondateur et rien moins que démodé, disponible en Wiki Source : Le Droit à la paresse du sieur Lafargue, Paul, écrit en 1880 et dont voici l'introduction :
Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite les misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion furibonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture. Au lieu de réagir contre cette aberration mentale, les prêtres, les économistes, les moralistes, ont sacro-sanctifié le travail. Hommes aveugles et bornés, ils ont voulu être plus sages que leur Dieu ; hommes faibles et méprisables, ils ont voulu réhabiliter ce que leur Dieu avait maudit. Moi, qui ne professe d'être chrétien, économe et moral, j'en appelle de leur jugement à celui de leur Dieu ; des prédications de leur morale religieuse, économique, libre-penseuse, aux épouvantables conséquences du travail dans la société capitaliste.
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27/04/2008
Chanteur
Une nouvelle carte dédicacée venue de mon grand-père. Robert Dyrassen était chanteur d'opéra dans les années 30.
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24/04/2008
Jules Verne à la télévision
Quand j'étais enfant, j'aimais beaucoup les romans de Jules Verne. J'ai continué à l'aimer, d'autant plus qu'il n'apparaissait pas dans les programmes scolaires. Jules Verne pour Lagarde et Michard, connaît pas. Aujourd'hui, si ses limites littéraires m'apparaissent mieux (quoique...), j'ai toujours du plaisir à me replonger dans ses livres les plus fameux. Le cinéma a entretenu cet intérêt mais aussi, chose rare chez moi, la télévision. Je me suis amusé à retrouver les générique de trois feuilletons de mon enfance : Deux ans de vacances mise en scène par Gilles Grangier (routier qualité France qui fit tourner Gabin et Fernandel), L'île mystérieuse réalisée par le français Henri Colpi et l'espagnol Juan Antonio Bardem, et Michel Strogoff que l'on doit à Jean Pierre Decourt (routier de la télévision ORTF). Le second, adapté avec fantaisie de mon roman préféré, est également sortit dans une version cinéma, je l'ai revue il y a peu. Elle est décevante malgré une distribution très "série B" avec Gérard Tichy, Rick Battaglia, Gabrielle Tinti, Philippe Nicaud et Jess Hahn.
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22/04/2008
For I may never see you again
Paul « Danny » Federici est mort ce jeudi 17 avril. Federici était l'un des musiciens du mythique E-Street Band, le groupe qui accompagne Bruce Springsteen depuis tant d'années. Il faisait partie de la légende et les deux hommes étaient amis d'enfance. "Danny et moi collaborions depuis 40 ans, il était le joueur de clavier le plus coulant que je connaissais et un musicien naturel. Je l'ai beaucoup aimé... Nous avons grandi ensemble" a écrit Bruce Springsteen sur son site. Danny Federici, « Phantom Dan » comme le surnommait Springsteen en raison de sa discrétion, était derrière les claviers, mais c'est également lui qui jouait de l'accordéon et de pas mal d'autres choses aussi.
Dans le E-Street Band, il y a ceux qui donnent de la puissance, ceux qui donnent de la rigueur et Fédérici qui donnait, je ne me fait pas à cet imparfait, une touche de romantisme, un supplément de chaleur humaine à une musique inoubliable. Federici, c'était les passages d'accordéon de 4th Of July, Asbury Park (Sandy), le solo d'orgue qui donne le frisson dansHungry Heart, l'orgue encore sur Born to runet des dizaines d'autres titres. Il était un membre historique, avait participé aux premières expériences de Springsteen à la fin des années 60 avec les groupes Child puis Steel Mill, Dr. Zoom and the Sonic Boom et The Bruce Springsteen Band. Autant d'essais qui préparaient la voie royale du « meilleur groupe de rock du monde ». Le E-Street Band perd un pilier et un ami. Je suis triste ce soir parce que j'espère bien être du concert du 27 juin, mais j'espérais voir, une fois de plus, le groupe au complet. Ce ne sera plus jamais le cas.
Promis, après Césaire, Desproges, Widmark et Heston, j'essaye de faire une note sur quelqu'un de bien vivant la prochaine fois.
Photographie : Rolling Stone
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21/04/2008
Guide
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20/04/2008
Nègre (hommage)
«C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat de l’ombre et de la lumière… C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur… Je suis du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté.»
Aimé Césaire
Entretien à Présence africaine cité par Libération
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19/04/2008
L'endive (hommage)
Je n'aime pas les endives. Je ne suis pas le seul, mais je me suis toujours sentit isolé dans ma détestation. Quand j'ai découvert le texte de Pierre Desproges dans le Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des biens nantis, j'ai trouvé en lui un frère. Il m'a vengé. Merci.
"n.f. Sorte de chicorée domestique que l'on élève à l'ombre pour la forcer à blanchir.
La caractéristique de l'endive est sa fadeur : l'endive est fade jusqu'à l'exubérance.
Sa forme, que l'on peut qualifier de n'importe quoi, genre machin, est fade.
Sa couleur, tirant sur rien, avec des reflets indescriptibles à force d'inexistence, est fade.
Son odeur, rappelant à l'amnésique qu'il a tout oublié, est fade.
Son goût, enfin, puisque, dit-on, de nombreux pénitents mystiques préfèrent en manger plutôt que crapahuter sur les genoux jusqu'à Saint-Jaques-de-Compostelle, atteint dans la fadeur gastronomique des sommets que le rock mondial frôle à peine dans la pauvreté créatrice.
L'endive, en tant que vivante apologie herbacée de la fadeur, est l'ennemie de l'homme qu'elle maintient au rang du quelconque, avec des frénésies mitigées, des rêves éteints sitôt rêvés, et même des pinces à vélo. L'homme qui s'adonne à l'endive est aisément reconnaissable, sa démarche est moyenne, la fièvre n'est pas dans ses yeux, il n'a pas de colère et sourit au guichet des ASSEDIC. Il lit Télé 7 jours. Il aime tendrement la banalité. Aux beaux jours, il vote, légèrement persuadé que cela sert à quelque chose."
09:10 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : pierre desproges | | del.icio.us | Facebook
18/04/2008
Le cadavre est à terre mais l'idée est debout
04:07 Publié dans Ici et maintenant | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pierre desproges, anniversaire | | del.icio.us | Facebook
16/04/2008
Une photograhie par jour
Celle d'aujourd'hui est un cliché de Bat Masterson, légende de l'ouest, ami de Wyatt Earp, joueur, chasseur de bison, marsall, il finit par s'installer à New York et travailler pour le New York Morning Telegraph. la photographie date du 16 avril 1881. la photographie provient du site.
12:14 Publié dans La vie sur la toile | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, photographie | | del.icio.us | Facebook
14/04/2008
Communiant
Photographie typique du début du 20e siècle. Ce n'est pas une photographie de famille mais elle a quelque chose de familier. L'air sérieux que l'on demandait aux enfants de prendre.
14:07 Publié dans Fonds de placards | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie | | del.icio.us | Facebook
13/04/2008
Salut et meilleurs voeux de santé
Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas
l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot
mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d'une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot ?
Aimé Cesaire
Cahier du retour au pays natal
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07/04/2008
Fontaine
Carte postale sépia oblitérée du 16 août 1943. Une fontaine Desjours située sur la place des Pas Perdus du village de Mirabel-Aux-Barronies dans la Drôme. La fontaine porte le nom du maire de la municipalité de 1870 qui fit l'adduction des eaux de la ville. Carte de vacances, en pleine guerre, destinée à un correspondant niçois. Notez la publicité pour les apéritifs Byrr.
04:05 Publié dans Fonds de placards | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carte postale, mirabel-aux-barronies | | del.icio.us | Facebook
05/04/2008
Sally Rand, danseuse
J'aime beaucoup le côté « billard » des recherches sur Internet. Il y a peu, en préparant une note sur le film de Cecil B.DeMille, The sign of the cross (Le signe de la croix – 1934), je suis tombé sur le nom de Sally Rand. Dans ce peplum incroyable, elle joue le tout petit rôle d'une chrétienne livrée aux crocodiles dans l'arène. Elle y est attachée en longueur, juste vêtue d'une guirlande de fleurs. La scène est marquante, alliant érotisme, bondage et sadisme. Sally Rand était une danseuse rendue célèbre par ses prestations avec des accessoires géants, ballons et éventails. En découvrant une vidéo d'époque, j'ai immédiatement pensé à un autre film, bien plus récent : The right stuff (L'étoffe des héros – 1983) réalisé par Philip Kaufman. Oui, c'est bien ce film sur les premiers cosmonautes américains du programme Mercury. Si vous avez vu le film, vous vous souvenez sûrement de cette scène, vers la fin, lors du gala texan offert aux héros de l'espace. On y voit une femme danser avec un éventail de plumes géant. Bingo ! Il s'agit bien du personnage de Sally Rand qui exécuta cette performance à près de soixante ans et qui est ici interprétée par Peggy Davis.
Sally Rand semble toujours bénéficier d'une certaine admiration outre atlantique. Plus pour ses performances de danseuse qui restent mythiques, car elle su jouer habilement de l'illusion qu'elle se produisait nue, mais toujours dans le bon goût comme vous pourrez en juger sur cette vidéo de 1934 au Chicago world's fair.
Née en 1904 dans le Missouri, elle partit pour Hollywood, travailla pour le cinéma avec Mack Sennet et Hal Roach. Mais son Pygmalion sera Cecil B. DeMille qui lui trouvera son nom de scène (son véritable nom est Harriet Helen Gould Beck)et pour lequel elle tiendra de nombreux petits rôles. Son titre de gloire cinématographique reste sa participation au Boléro de Wesley Ruggles aux côtés de Georges Raft et de Carole Lombard en 1934. Mais c'est en tant que danseuse et modèle qu'elle restera dans les mémoires, continuant à se produire jusqu'en 1967, sensuelle sexagénaire surnommée par la presse « her sexellency ». Une histoire et un personnage très américains. Et pour les amateurs, Sally et son balllon :
Un site sur Sally Rand pour en découvrir plus.
The Sally Rand museum.
09:55 Publié dans La vie sur la toile | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sally rand, danse | | del.icio.us | Facebook
02/04/2008
Colorisée
10:15 Publié dans Fonds de placards | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carte postale, juan les pins | | del.icio.us | Facebook