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14/02/2008

Tout un programme

Ma compagne assène avec régularité Une chanson douce à ma fille pour essayer de l'endormir, ce qui fait que je ne suis pas très objectif avec ce morceau. Néanmoins, Henri Salvador, ça reste pour moi le 45 tours avec Zorro est arrivé (sans se presser) que je passais en boucle quand j'étais petit. Sur la seconde face, il y avait un truc délirant : Avec la bouche, que je ne comprenais pas bien à l'époque. Son travail avec Boris Vian est remarquable et des chansons comme Le blues du dentiste sont toujours aussi agréables à écouter. Voilà, le lion est donc mort et je trouve amusant de lui rendre hommage avec ce morceau, à lui qui avait soutenu vaillamment l'homme du "travailler plus pour gagner plus". Ô ironie de l'histoire !
 

02/02/2008

T'as voulu voir...

Une version hilarante du Vesoul par Jacques Brel en queue de pie avec arrangements symphoniques. Quel chanteur et quel acteur !
 

29/01/2008

L'ami américain

Cher Bruce,

 

Il y a bien deux mois que j'aurais du écrire un petit quelque chose sur votre nouvel opus sobrement intitulé Magic. Pour la première fois depuis bien longtemps, je n'ai pu m'accorder le temps d'une écoute approfondie et du coup, je suis resté sec.

Emporté par le démarrage en fanfare de Radio nowhere, mes premières écoutes rapides m'ont donné la même impression que la découverte d'Human touch (je sais, ça ne nous rajeunit pas), ce qui n'est pas forcément une critique sous mon clavier. Disons que l'album m'est apparut comme un bloc trop uniforme, carré, sans aspérité. Je n'y retrouvais ni le souffle donné à la thématique puissante de The rising, album des retrouvailles avec le E-street Band, ni l'éclectisme surprenant de Devils and dust. Après les déchaînements festifs de votre expérience avec les musiciens des Seegers sessions, qui vous ont permis de revisiter votre propre répertoire avec fraîcheur, je restais un peu sur ma faim. Ce qui me manquait, en fait, c'est un de ces morceaux qui vous transportent, un de ces morceaux dont vous avez le secret et qui emportent l'album vers les sommets, un morceau immédiat, indispensable. Mais ce morceau, vous l'aviez déjà écrit juste avant, c'est American land. Je ne pouvais pas rester sur cette impression.

Il me fallait faire une pause et prendre un peu de temps. C'est fait. Depuis que mon trajet pour aller au boulot s'est considérablement allongé, je me suis fait offrir un lecteur MP3 et bien calé dans mon siège de TER, je vous ai découvert enfin.

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Magic, finalement, c'est comme ces vins qui ont besoin d'être carafés et de reposer un moment pour révéler tous leurs arômes, toute leur puissance. Du bloc de son brut se sont détachés les nuances subtiles de douze titres et j'ai trouvé mon morceau phare dans Girls in their summer clothes. Comme vous l'avez déclaré, cher Bruce, c'est une de ces histoires qui ne peuvent exister que dans un morceau de rock. Une série d'impressions, une ballade en ville, le soir, dans la lumière d'été qui décline, une ballade qui en rappelle d'autres du côté d'Atlantic City ou d'Asbury Park, New-Jersey. Atmosphère ténue, un peu mélancolique, un mouvement joyeux et tendre pourtant, plein d'espoir. La grâce des corps féminins saisis comme dans un ballet, flottant autour de vous, filant comme le temps, les jeunes filles en fleurs.

Things been a little tight
But I know their gonna turn my way

 

Et dans le restaurant, Frankie's dinner, tellement américain, se joue quelque chose d'essentiel qui rappelle Dancing in the dark et son état d'urgence amoureuse. C'est véritablement une de vos plus belles chansons, portée par une mélodie simple, soulignée par le piano de Roy Bittan, les accents morriconiens du début et ce délicieux changement de rythme au milieu, j'en ai des frissons à chaque fois.

A partir de là, chaque morceau révèle sa personnalité et il y a bien de la magie là-dedans même si celle du titre renvoie à l'expression ironique de votre critique des dirigeants américains, escamoteurs patentés. Ceci dit, le mot aura bien servi aux chroniqueurs rock en mal d'inspiration, cherchant désespérément à rattacher votre dernier album à d'autres oeuvres e d'autres temps. L'un d'eux est même remonté à Darkness on the edge of town.

Trust none of what you hear
And less of what you see
This is what will be, this is what will be

 

Magic, la chanson, est un beau morceau politique plein d'humour noir, porté par la mandoline de Little Steven et une mélopée envoûtante. Cette veine de votre inspiration se retrouve avec bonheur dans Gypsy Biker sur le retour du cadavre d'un ami partit « faire l'Irak » et revenu entre quatre planches, une ballade poignante, et Last to die, inspiré par la phrase célèbre de John Kerry à propos du Vietnam : « qui sera le dernier à mourir pour une erreur? ». les autres morceaux déclinent vos thèmes fétiches, l'amour et la difficile recherche du bonheur, le sentiment du temps qui passe et l'importance des racines (très belle Long walk home). La foi qui nous anime, une aspiration violente qui nous porte et trouve une expression idéale dans la force de votre musique. Et c'est ainsi que, vous deviez en avoir envie depuis longtemps, vous avez repris cette phrase qui a électrisé tant de vos publics en concert pour cette véritable machine de guerre qu'est Radio nowhere : Is there anybody alive out here ? ». Présent !

 

Le CD sur la boutique

L'album sur le site officiel

Une belle chronique en anglais par Tom Watson

30/12/2007

Hommage à Oscar Peterson

10/12/2007

Il est temps de s'y remettre

08/10/2007

Long walk home - 2007

06/09/2007

Un retour

Brenda Kahn est de retour ! Ou presque... Je vous avait présenté la carrière de cette chanteuse virulente et talentueuse (lien), carrière qui avait brutalement patiné au début des années 2000. Elle a ouvert depuis quelques temps un nouveau site internet avec une petite bio qui explique ses aventures (elle a eu deux enfants !) et donne des nouvelles de sa musique. Vous y trouverez trois chansons à télécharger librement qui montrent que la belle n'a rien perdu de sa voix ni de son énergie. Elle travaille à un nouvel album alors vous pouvez passer et lui laisser un mot d'encouragement.

30/08/2007

Live in Dublin

On ne l'arrête plus ! Bruce Springsteen a mis beaucoup de temps avant de se décider à sortir un disque « live ». Pour une carrière commencée à l'aube des années 70, il aura fallu attendre 1986 et Bruce Springsteen and the E-street band Live, 1975-1985 pour avoir un premier enregistrement officiel de ses performances scéniques. Il faut dire que, d'une part, Springsteen était sceptique sur la capacité d'un disque à rendre l'incroyable énergie de ses concerts, d'autant que ceux-ci s'étalaient fréquemment sur plus de trois heures quand ce n'étaient pas quatre. Et nombre d'entre eux possèdent un petit quelque chose de spécial, une histoire qu'il se plaît à raconter, un inédit, une reprise, une version alternative, un morceau de bravoure, bref, difficile de faire une synthèse. De fait, l'album live fera cinq 33 tours (3 CD) et décevra beaucoup de fans. Parce que, d'autre part, les concerts du Boss restent les plus piratés de l'histoire du rock. Parfois même avec l'approbation de leur auteur qui saluait lors d'une mémorable performance radiodiffusée de la tournée 78, « The bootlegers from radio land ».

Néanmoins, l'exercice semble avoir convaincu Springsteen puisqu'il récidive en 1993 avec l'enregistrement du concert donné pour MTV, Unplugged, tonique mais moyen ; puis lors des retrouvailles avec le E-street band en 2001 pour le Live in New-York City brillant de mille feux, puis en 2003 pour un concert humide et électrisant à Barcelone, sortit en DVD. Aujourd'hui, il capte d'entrée l'énergie festive de son expérience avec les Seegers Sessions pour un Live in Dublin qui restitue l'un des concerts données avec les merveilleux musiciens des sessions.

L'album coupe le souffle de bonheur. Nous sommes ramenés aux premières années, quand Springsteen jouait avec David Sancious et les Miami Horns. Il y a une pêche incroyable, une vitalité, un bonheur de jouer communicatif. Comme à son habitude, Springsteen revisite certaines anciennes chansons dans le ton du moment. Il faut entendre ses versions endiablée d'Atlantic City ou l'ancêtre Blinded by the light pour mesurer sa capacité de fraicheur vis à vis de son oeuvre. Côté inédits et reprises, nous avons droit à une version étonnante du standard When the saints goes marchin' in qui tire plutôt du côté de ce qu'il a fait avec If i should fall behind, à plusieurs voix et dans un registre d'émotion soutenue.

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Enchâssé au milieu de toutes ces merveilles, American land.

American Land, c'est du grand Springsteen. Dans la lignée de The river, Born in the USA ou The gost of Tom Joad. Une chanson emblématique inspirée par un poème d'Andrew Kovaly intitulé He lies in the American Land. Elle avait été dévoilée dans une édition spéciale de l'album des Seegers Sessions et prend ici toute son ampleur. Springsteen adopte la première personne pour dessiner le portrait d'un homme ordinaire et de son histoire qui évoque en filigrane un état de l'Amérique. Aussi virulente que ses oeuvres les plus engagées, Américan land est un hymne à l'immigration et à son apport à la vie et l'histoire de son pays. C'est aussi un réquisitoire carré contre toutes les frilosités, toutes les peurs de l'autre. En ces temps « d'immigration choisie » et « d'identité nationale », voici une chanson à méditer. Comme un hymne, comme un cri de rage, comme un message d'espoir et de combat. En quelques strophes, Springsteen illustre le rêve américain, la médaille et son revers, les espoirs fous qu'il a suscité et la réalité qui attendait tout un chacun à Ellis Island, le prix que tant de générations venues des quatre coins du monde ont payé pour lui donner corps. Quand il parle de l'acier qui a construit les citées du nouveau continent, il me rappelle la réplique de John Wayne dans Quiet man (L'homme tranquille) de John Ford, qui joue un immigré irlandais ayant grandi à Pittsburg : "dans un brasier si chaud que l'homme en oublie sa terreur des feux de l'enfer". Au passage, il rappelle non sans humour qu'il est lui aussi issus de l'immigration, Zirelli état le nom de jeune fille de sa mère, italienne.

c'est enlevé sur une mélodie folk entraînante avec fifres et guitares déchaînées, façon Pogues à leur meilleur. Le style convient à la formation avec laquelle il a enregistré le titre. Mais Springsteen aimant changer le style de certains morceaux, je brûle de savoir ce que ça va donner avec le E-street band.

Parce que figure-vous, contrairement à ce que laissaient entendre de méchantes rumeurs, c'est repartit pour un tour. En effet sort en octobre un nouvel opus dont ce que l'on a entendu nous semble bien balancé, Magic. Plus de détails et les titres en cliquant sur l'image. Il y aura une date en France, en décembre. Quand je vous disais qu'on ne l'arrête plus...

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 Le CD Live in Dublin

Le DVD Live in Dublin

Le CD Magic 

American land - En concert

Udine, Italie le 4 octobre 2006 avec The Seeger Sessions Band. Le son est terrible, l'image guère mieux, mais il y a toute l'énergie d'un concert du Boss.
 

28/08/2007

American land - Paroles

What is this land of America, so many travel there
I'm going now while I'm still young, my darling meet me there
Wish me luck my lovely, I'll send for you when I can
And we'll make our home in the American land

Over there all the woman wear silk and satin to their knees
And children dear, the sweets, I hear, are growing on the trees
Gold comes rushing out the river straight into your hands
If you make your home in the American land

There's diamonds in the sidewalks, there's gutters lined in song
Dear I hear that beer flows through the faucets all night long
There's treasure for the taking, for any hard working man
Who will make his home in the American land

I docked at Ellis Island in a city of light and spire
I wandered to the valley of red-hot steel and fire
We made the steel that built the cities with the sweat of our two hands
And I made my home in the American land

There's diamonds in the sidewalk, there's gutters lined in song
Dear I hear that beer flows through the faucets all night long
There's treasure for the taking, for any hard working man
Who will make his home in the American land

The McNicholas, the Posalski's, the Smiths, Zerillis too
The Blacks, the Irish, the Italians, the Germans and the Jews
The Puerto Ricans, illegals, the Asians, Arabs miles from home
Come across the water with a fire down below

They died building the railroads, worked to bones and skin
They died in the fields and factories, names scattered in the wind
They died to get here a hundred years ago, they're dyin' now
The hands that built the country we're all trying to keep down

There's diamonds in the sidewalk, there's gutters lined in song
Dear I hear that beer flows through the faucets all night long
There's treasure for the taking, for any hard working man
Who will make his home in the American land
Who will make his home in the American land
Who will make his home in the American land

17/08/2007

Keep on playin' drummer !

04/07/2007

L'héritier rock de John Ford

John Ford blog-a-thon

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Photographie source Wikipedia 
 

27/06/2007

The Blues are Brewin

Billie Holiday "Lady Day" & Louis Armstrong
The Blues are Brewin
New Orleans
1947



01/06/2007

Et toutes ses dents...

30/05/2007

Le paradis et les bornés

Je crois que l'on pas encore fini de batailler sur ce qui peut se faire et ne pas se faire via Internet. Ce n'est pas en tout cas avec le nouveau pouvoir en place que l'on va revoir se pointer le bout du nez de la licence globale. Illustration par un petit télescopage personnel (au gré de mes récentes pérégrinations virtuelle) entre deux approches radicalement différentes.

 

D'un côté, Manu Chao, l'ancien chanteur de la Mano Negra, qui sort un nouvel album en septembre. Partisan d'expériences ouvertes et originales, il avait notamment sortit Sibérie m'était contée, livre – CD avec des dessins de Wozniak sortit uniquement en kiosques et librairies en alternative aux grands circuits de distribution de la musique. En avant goût de Radiolina, Manu Chao nous offre cette fois un morceau, Raining in Paradize un premier titre disponible en ligne sur son site officiel, non seulement en écoute mais aussi en fichier téléchargeable gratuitement en format MP3, dans une qualité sonore équivalente aux titres que l'on achète en ligne sur internet. Une autre façon de concevoir son rapport avec le public. S'ouvrant par des sirènes de police hurlantes, le morceau est vif, carré, très rock et politique. Merci.

A l'opposé, de grosses sociétés commencent à se faire de la place sur des plate formes de diffusion de contenu comme Youtube. Ainsi Sony BMG a mis en ligne un peu plus de 1600 vidéos de ses artistes maison dont de nombreuses raretés. Bonne idée. Et parmi elles, une vidéo de Brenda Kahn sur sa chanson I Don't Sleep, I Drink Coffee Instead réalisée par Prudence Whittlesey. Super, mon cher ! Et bien non, pas tant que cela parce que Sony bloque le partage de ses vidéos, à l'encontre de l'esprit qui règne (pour encore combien de temps ?) sur ce genre d'outil. Dommage pour les échanges, la diffusion, les amateurs de Brenda Kahn et ceux qui pourraient être séduits par sa musique. Là où cela énerve un peu, c'est que, comme je l'avais raconté en son temps, Sony avait racheté Columbia où la belle Brenda avait fait son album Epiphany in Brooklyn, puis l'avait lâché en pleine préparation de son suivant. Ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'exploiter la vidéo et la musique sans plus se soucier de la chanteuse tandis que, cerise sur le gâteau, tout ceci n'est plus disponible sur le site officiel de Kahn. Belle mentalité.

28/05/2007

Broken radio

Des nouvelles du boss en attendant le Live in Dublin prévu pour mi-juin. Le 18 avril 2007, Bruce Springsteen s'est joint au chanteur Jesse Malin pour enregistrer une vidéo de la chanson Broken Radio, leur duo sur le dernier album de Malin, intitulé Glitter in the Gutter.

 

13/05/2007

Sarah Vaughan - Perdido

09/05/2007

Chanson de circonstance

Paroles d'Eugène Pottier (1886) sur l'air de T'en fais pas Nicolas de Parizot. Pottier est également l'auteur de L'Internationale et du Temps des cerises. Un expert.


On l’a tuée à coups de chassepot,
À coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse.
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.


Refrain
Tout ça n’empêche pas Nicolas
Qu’ la Commune n’est pas morte.
Tout ça n’empêche pas Nicolas
Qu’ la Commune n’est pas morte !

Comme faucheurs rasant un pré,
Comme on abat des pommes,
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes.
Et les cent mille assassinats,
Voyez ce que ça rapporte.


On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l’aorte.


Ils ont fait acte de bandits,
Comptant sur le silence.
Achevez les blessés dans leur lit,
Dans leur lit d’ambulance
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.


Les journalistes policiers,
Marchands de calomnies,
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d’ignominie.
Les Maxim’ Ducamp, les Dumas
Ont vomi leur eau-forte.


C’est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes.
À l’enterrement de Vallès,
Ils en étaient tout bêtes
Fait est qu’on était un fier tas
À lui servir d’escorte.


C’ qui prouve en tous cas Nicolas,
Qu’la Commune n’est pas morte.
C’ qui prouve en tous cas Nicolas,
Qu’la Commune n’est pas morte !

Bref tout ça prouve au combattant
Qu’ Marianne a la peau brune,
Du chien dans l’ ventre et qu’il est temps
D’crier vive la Commune !
Et ça prouve à tous les Judas
Qu’si ça marche de la sorte


Ils sentiront dans peu nom de Dieu,
Qu’la Commune n’est pas morte.
Ils sentiront dans peu nom de Dieu,
Qu’la Commune n’est pas morte !


Vous pouvez en télécharger une version MP3 libre de droits ICI.

21/04/2007

Jaurès

Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire, c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques

 

06/04/2007

3e Gnossienne de Satie par Sarah Bahoum

"Je préfère la musique que j'aime à celle que je n'aime pas"

Erik Satie