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18/12/2009

C'était le bon temps

Great things par Echobelly

30/10/2009

Prémonitoire !

21/10/2009

11emes Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice

affichelight.jpg

16/10/2009

Monochrome

11/10/2009

Marlango : It's alright

14/09/2009

Manies de lecteur, un questionnaire

Un questionnaire sur nos manies de lecteurs proposé par l'excellent Mariaque que je remercie vivement. Voici qui change un peu du cinéma et me permet de secouer une Hispaniola engourdie paresseusement. Allez, c'est partit !

Plutôt Corne ou Marque page ?
Plutôt maniaque. Pas de corne, précautions d'ouverture, choix attentif de l'exemplaire même d'occasion. Pas de prêt même à des amis très chers. Hélas, hélas, les accidents arrivent, j'ai arrosé mon Tagore (Le jardinier d'amour) de rhum et j'ai fait tomber mon Beevor (Le DDay et la bataille de Normandie). Pour en revenir à la question de départ, j'adore donc les marque-pages que je collectionne par ailleurs en dilettante.

Avez vous déjà reçu un livre en cadeau ?
Très souvent et quasiment rien ne me fait plus plaisir. Encore récemment, on m'a offert deux beaux pavés : Amis américains de Tavernier et Il Était une Fois... Le Western Européen de JF Giré.

Lisez-vous dans votre bain
Je trouve cela agréable mais, voir réponse à la question 1, je suis angoissé à l'idée de mouiller le précieux exemplaire. C'est donc rare. Ce dont j'aurais besoin, c'est du dispositif de Waldo Lydecker dans le Laura de Preminger.

Waldo bath 6.jpg

Avez-vous déjà pensé à écrire un livre ?
Tous les jours. C'est vrai.

Que pensez-vous des séries en plusieurs tomes ?
S'il s'agit des romans d'Alexandre Dumas, certainement. S'il s'agit de Edgar Rice Burroughs, Conan Doyle, Philip José farmer ou Michael Moorcock, certainement aussi.

Avez-vous un livre culte ?
L'Ile mystérieuse de Jules Verne.

Aimez-vous relire ?
J'adore ça, mais le temps, le temps... Je relis régulièrement mes bandes dessinées préférées et je consulte souvent les ouvrages de ma bibliothèque cinéphile. Pour les autres, c'est plus rare. Je me sis que j'aurais tout le temps de voir ça quand je serais vieux. Je sais, c'est optimiste.

Rencontrer ou pas les auteurs des livres qu'on a aimé ?

Ce n'est pas trop mon genre. J'ai un bon souvenir d'une séance de dédicace avec Fournier (celui de Spirou) où nous avions parlé du comte de Champignac, mais ce n'est pas quelque chose que je recherche.

Aimez-vous parler de vos lectures ?
L'Hispaniola est là pour montrer que oui, mais que c'est plus difficile que pour les films. Nettement.

Comment choisissez-vous vos livres ?
J'adore passer du temps chez les bouquinistes et les libraires, à attendre qu'un livre me séduise. J'aime les choisir par hasard, parfois je les trouve. Plus souvent, c'est par association d'idée, sur une thématique ou, comme souvent chez moi, parce que j'ai vu le film ou qu'un personnage de film en a parlé. Je lis peu les critiques sauf celles du Canard Enchaîné qui m'ont convaincu plus d'une fois (le dernier, c'est le Beevor).

Une lecture inavouable ?
Je ne parlerais que sous la torture.

Des endroits préférés pour lire ?
Je lis un peu partout. Préférence pour la position vautrée, donc canapés, lits, chaises longues, sous un olivier ou sur une plage sans touristes. Les toilettes c'est bien aussi et puis on y est tranquille.

Lire et Manger ?
Hérésie ! Voir réponse à la question 1.

Livres empruntés ou livres achetés ?

Pas plus que je n'aime prêter, je répugne à emprunter. Un livre c'est personnel. J'aime le choisir et le conserver. Si je l'emprunte, je le perds.

Avez-vous déjà abandonné la lecture d'un livre ?
C'est arrivé, mais c'est un crève-coeur.

Vous taguez qui ?
Joker.

Pourquoi ?
Je peux avoir un second joker ? Maintenant, si quelqu'un se sent de passer à la question...

06/09/2009

The rising of the moon

And come tell me Sean O'Farrell where the gath'rin is to be

At the old spot by the river quite well known to you and me

One more word for signal token whistle out the marchin' tune

With your pike upon your shoulder by the rising of the moon

By the rising of the moon, by the rising of the moon

With your pike upon your shoulder by the rising of the moon

Paroles : J.K. Casey

Musique : Turlough O'Carolan

30/08/2009

Dac d'août : Quelques liens attachants

Un site sur Pierre Dac.

La page Wikipedia de Pierre Dac.

Pierre Dac conduit lui-même sa propre interview pour l'émission Variétés de la TSR en 1973.

Les recettes de Tante Abri.

La soupe aux poissons rouges

Pour faire la soupe aux poissons rouges, il est indispensable d'avoir un bocal dans lequel s'ébattent des poissons rouges dont le nombre doit être proportionnel à la quantité de soupe que l'on désire. Ne pas toucher aux poissons. Faire, à part, une soupe quelconque, légère autant que possible, aux poireaux et aux pommes de terre cuites ; laissez mitonner pendant une bonne heure au feu continu ou alternatif, suivant la nature du gaz ou du charbon de bois que vous utilisez. Laissez tiédir et versez, louche par louche, la soupe ainsi obtenue sur les poissons rouges qui, n'en doutez pas, l'apprécieront à sa juste valeur.

Pierre Dac, le rire de Résistance sur Bibliobs.

L'hommage du rabbin Edgard Weill.

28/08/2009

Dac d'août : un grand classique

Il peut le faire.

26/08/2009

Dac d'août : portrait en tronc de l'auteur

Une mauvaise photo qui rappelle vos traits vaut mieux qu'un beau paysage qui ne vous ressemble pas.

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Photographie source Bibliobs Lido/Sipa

08/08/2009

Dac d'août : La cuisine à l'eau

L'été Pierre Dac : Une fameuse recette de cuisine.

 

04/08/2009

Dac d'août : la substantifique moëlle

« Les hommes à barbe doivent-ils ou non porter une cravate, puisqu'on ne la voit pas ? » (Mai 1938)

« Pour trouver une aiguille dans une botte de foin, c'est facile : brûlez la botte et l'aiguille apparaîtra. » (Juin 1938)

« Si nous ne voyions autour de nous que des gens joyeux, la gaieté finirait par devenir d'une tristesse désespérante. » (Septembre 1938)

« J'adore les surprises et quand on ne m'en fait pas, je les provoque pour me les faire moi-même. » (Septembre 1938)

« Le rire désarme, ne l'oublions pas. » (Avril 1939)

« Mieux vaut encore ne pas avoir l'air que d'avoir l'air de ne pas avoir l'air... » (Mai 1938)

« Géométrie politique : le carré de l'hypoténuse parlementaire est égal à la somme de l'imbécillité construite sur ses deux côtés extrêmes. » ( Mars 1939)

« Pourquoi essayer de faire semblant d'avoir l'air de travailler ? C'est de la fatigue inutile ! » (Avril 1939)

« Rien ne prédispose davantage à l'aspect pensif que l'absence totale de pensée. » (Avril 1939)

« Je connais un moyen de ne pas vieillir : c'est d'accueillir les années comme elles viennent et avec le sourire... un sourire, c'est toujours jeune. » (Juin 1939)

« L'économie politique, c'est, en définitive, l'art de faire circuler l'argent tout en le gardant pour le dépenser. » (Septembre 1939)

«Rien ne peut servir à tout, mais tout peut très bien ne servir à rien. » (Décembre 1939)

«Qu'est-ce que le passé, sinon du présent qui est en retard ? » (Mars 1940)

 

Extraits de l'Os à moëlle (source Evene)

L'anthologie

01/08/2009

Dac d'août : Partit d'en rire

L'été Pierre Dac, une, première :

03/07/2009

Emmerdeuses, emmerdantes, emmerderesses

 

10/06/2009

En hommage à Quentin Tarantino

The green leaves of summer, interprété par The brothers Four pour leur concert anniversaire de Kingston. Le morceau, sur une musique de Dimitri Tiomkin, a été composé pour le film épique de John Wayne, Alamo (1960) et utilisé de belle manière en ouverture du nouveau film de Quentin Tarantino, Inglorious Basterds. Ca crée des liens.

24/05/2009

La (trop) rare Françoiz Breut

D'abord, elle a une très belle voix. Bien timbrée, posée, un rien sensuelle aussi, dont on sent la force et l'assurance. Une voix qui contraste avec son allure juvénile voire presque fragile. Françoiz Breut est pleine de vie et d'énergie, ce qu'elle projette à travers la poésie de ses mots choisis. Elle déroule ses phrases comme autant d'invitations à des cavalcades en plein champ, des soirées sous les arbres ou de longues ballades en voiture. C'est une chanteuse d'atmosphère et de mouvement. Et puis elle ne manque pas d'humour.

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Musicalement, elle n'est pas la compagne de Dominique A. pour rien. C'est lui qui l'a aidé à se lancer après qu'elle ait mis ses talents de dessinatrice au service de Si je connais Harry. Et je n'avais pas été surpris de la voir collaborer avec Yann Tiersen sur l'album Black Session ou avec Louise Attaque. Tout ça, c'est un peu la même famille. Riche en harmonies et en sonorités, la musique forme un écrin à sa voix, brassant de nombreuses sources d'inspiration qui ramènent tant à des mélodies d'enfance qu'à la puissance évocatrice du rock ou encore à des souvenirs de cinéma. Comme souvent en ce qui me concerne, c'est par là que je l'ai découverte. Je déambulais dans les allées de la FNAC quand j'entends tout à coup sa reprise de La chanson d'Hélène du film de Claude Sautet, Les choses de la vie. Coïncidence heureuse, je venais de découvrir le film récemment. Ce fut le coup de foudre. Une question au vendeur plus tard, je repartais avec l'album de 2000 Vingt à trente mille jours. Aujourd'hui encore, il fait partie de ceux que je réécoute avec toujours autant de plaisir, à commencer par l'électrisante chanson titre. J'ai rapidement mis la main sur son premier opus sortit en 1997 et qui porte son nom, Françoiz Breut. Il manque un peu de relief mais contient déjà tout ce qui fait son talent. Et puis il y a cette belle chanson qu'est Ma colère, qui sera reprise plus tard par le groupe Calexico.

Il faudra être patient pour avoir la suite. Françoiz Breut est une artiste complexe qui mène de front sa carrière de chanteuse et celle d'illustratrice de livres pour enfants. Question dessin, elle en donne un bel aperçu avec le clip de Si tu disais que je vous ai posté il y a peu. Elle multiplie les expériences, donnant des concerts avec Calexico, chantant entre autres sur le superbe morceau Ballad of Cable Hogue que je n'avais pas résisté à l'envie de vous montrer. Quand on parle d'imaginaire cinématographique...

En 2005, ce sera Une saison volée, un bien bel objet dont le livret opérait la fusion entre les deux cordes principales de son arc : le dessin et la chanson. Un bien bel album tout en délicatesse, chantant l'amour en français comme en anglais et en espagnol (le troublant Ciutad del Mar). Françoiz Breut y affirme l'originalité de son talent et devient de ces artistes dont le charme, une fois opéré, traverse les années. Mais enfin, cinq ans entre deux albums, c'est long. Elle aura eu pitié, sans doute, et c'est fin 2008 que sort son nouvel opus, A l'aveuglette.

Plutôt sobre d'aspect, l'album déploie 14 morceaux dont 3 instrumentaux assez courts comme des respirations au sein d'un ensemble parfaitement cohérent d'autant qu'elle est cette fois l'auteur de tous les textes. Les chansons rejettent la traditionnelle forme couplet/refrain pour un déroulé poétique, une déclamation mélodieuse qui entraîne par son rythme dans des univers intimes.

Je suis à l'autre bout de la terre

Et j'ai perdu tous mes repères

Avec toutes ces formes incertaines

Griffonnées, se noyant

Dans les reflets de l'océan

L'immensité des continents

D'avoir utilisé ses propres mots, Françoiz Breut a gagné en proximité, en intimité, créant un lien délicat mais d'autant plus fort avec ses auditeurs. On retrouve ses motifs de prédilection, la douceur et la douleur de l'amour en premier lieu, et puis quelque chose qui a à voir avec un intense appétit de vivre. Une urgence comme dans L'automne avant l'heure. Un appel à changer son destin et à ne pas se laisser enfermer dans Nébuleux bonhomme.

Les jours joyeux sont là

Juste à portée de main

Je cours et je respire

Et continue tout droit

Dans Dunkerque, elle cherche à décrocher la lumière des étoiles. Dans Mouchoir de poche, elle s'imagine insecte, découvrant dans l'infiniment petit un monde à découvrir comme le héros de L'homme qui rétrécit de Richard Matheson.

Et quand les minutes se précipitent

Je les dévore à pleines dents

Et je prépare mon envolée

A l'aveuglette est plein d'images et d'atmosphères, de mots qui se télescopent, de phrases moelleuses et de rythmes envoûtants. Mais le morceau le plus enthousiasmant est sans doute Les jeunes pousses, porté par des cuivres lyriques, véritable hymne à l'énergie de l'enfance, à sa vitalité. Une chanson pleine d'espoir et de foi en l'avenir qui fait passer comme une grande rafale de vent frais. Ça fait un bien fou. Françoiz Breut est une artiste rare, rare par sa faculté de nous toucher au plus profond, rare par la force de sa poésie, trop rare parce que l'on aimerait bien la voir dans le sud, et que l'on aimerait bien aussi qu'elle ne nous laisse pas si longtemps sans nouvelles.

Le disque

Sur Benzinemag

Sur Popnews

Sur Pinkushion

Sur Myspace

Son site

09/05/2009

Si tu disais (Françoiz Breut)

 

06/05/2009

Les jeunes pousses (Françoiz Breut)

04/05/2009

Sous le bitume, le tram (2)

Les travaux, la suite. Prises à la même date, octobre 2004. On distingue au fond de la première photographie la statue de Garibaldi sur la place du même nom. Un peu plus loin, sur la droite, les travaux ont mis à jour d'importants vestiges de la Nice médiévale. Maintenant tout est fini, la place a pris un nouveau visage, moins de voitures, beaucoup moins, mais un lieu qui se cherche encore. (cliquer pour agrandir).

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03/05/2009

Sous le bitume, le tram (1)

Quelques photographies prises lors des travaux du tramway à Nice. Octobre 2004, entre la place Garibaldi et la rue Barla, on gratte l'avenue de la République. Et dessous, émerveillement, on découvre les anciens rails, avec leurs aiguillages. Il faudra donc retirer le bitume pour dégager ces rails qui dormaient tranquilles, symboles métalliques de nos modernes errements. Faire et défaire... (cliquer pour agrandir).

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