Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/01/2007

Slalom Dame

medium_Slalom_dame.jpg

02/01/2007

Bonne résolution

La paresse n’a pas toujours bonne réputation. Longtemps péché capital pour les uns, crime contre la société du travail pour les autres, elle demeure encore aujourd’hui une notion suspecte. On la réduit souvent à un état de molle indifférence, voué à la veulerie et à l’accablement. On se trompe. La paresse peut être joyeuse, contemplative, contestataire. Elle bouscule la logique économique et le temps réglé des loisirs. Par l’inaction et le vide, elle favorise la reconquête de soi. Elle est à la fois un acte de résistance et la voie de la sagesse.

Jean-Louis Hue

28/12/2006

Meilleurs voeux et toutes ces sortes de choses

18/12/2006

Jérusalem d'Afrique

D'une longueur inhabituelle, le nouveau volume des aventures du chat du rabbin est un éclatant retour à ce qui fait pour moi le meilleur de la série de Joann Sfar. Sans être insensible à la mélancolie prenante du précédent opus centré sur le Malka des lions, j'avais eu l'impression que l'auteur digressait. Qu'il cherchait une direction. Le chat ne parlait plus aux humain, ou plutôt il n'était plus écouté par eux. Du coup je perdais tout le sel des échanges dialectiques du premier volume, tout comme le miel de la présence de sa fille Zlabya, réduite à de la figuration.

Retour sur les chapeaux de roues avec la découverte d'un peintre russe dans une caisse pleine de vieux livres et rouleaux sacrés. Le chat retrouve la parole, comprend le russe et devient interprète. Il y retrouve toute sa verve avec sa fonction, son plaisir de la discussion et des mots acérés comme ses griffes. Zlabya et sa robe sensuelle illuminent nombre de pages, son regard de feu transperce son mari trop tiède et se laisse séduire par le peintre. C'est le bonheur.

Et puis voici notre chat, son rabbin et le peintre embarqués sur une des Citröen de la croisière noire dans un périple à travers l'Afrique en compagnie d'un immigré russe, noble et duelliste qui fait penser à certains personnages de Pratt. Se joint à eux un cheik collectionneur de chansons. C'est l'Aventure. Ils croiseront une tribu arabe prétexte à une confrontation des civilisations assez rude, un sultan du désert, un Tintin joliment égratigné, une ravissante serveuse noire et, peut-être, leur rêve d'une Jérusalem d'Afrique.

J'ai retrouvé tout mon enthousiasme pour cette série si originale. Tout en me disant que n'étant pas de culture juive, certaines choses me passaient sans doute au dessus de la tête. Mais Sfar est pédagogue et n'hésite pas à préciser dans ses dessins tel ou tel détail comme le nom des pâtisseries. Et il annonce déjà, comme dans James Bond, que la chat reviendra dans une « tragédie érotique ». J'ai hâte.

medium_chat.jpg

 

Critique sur Auracan

Critique sur bdselection

Joann Sfar sur Wikipedia

Le site officiel

Le livre

17/12/2006

Streets of Laredo

The streets of Laredo, connue aussi sous le nom de The Cowboy's Lament, est une ballade western typique qui m'a rappelé de lointains souvenirs de films d'enfance, Le fils du désert de John Ford en particulier. J'en parlerais d'ici quelques jours sur Inisfree. La chanson est inspirée d'une ballade irlandaise, A Handful of Laurel pour certains, The Bard of Armagh' pour d'autres. Elle aurait récrite vers 1876 parFrancis Henry Maynard au Texas. Nombreux sont ceux qui l'on interprétée, Johnny Cash dont je vous laisse ici la version, l'une des plus fameuses The Sons of the Pioneers, le groupe fétiche de Ford, Joan Baez, Roy Rogers, Prefab Sprout, Marty Robbins, Chet Atkins, Vince Gill, Tex Ritter, Arlo Guthrie et la liste n'est pas exhaustive. J'aurais bien vu Springsteen l'inclure dans son dernier album, We shall Overcome.

 

        

As I walked out on the streets of Laredo
As I walked out on Laredo one day,
I spied a poor cowboy wrapped in white linen,
Wrapped in white linen as cold as the clay.
"I can see by your outfit that you are a cowboy."
These words he did say as I boldly walked by.
"Come an' sit down beside me an' hear my sad story.
"I'm shot in the breast an' I know I must die."
"It was once in the saddle, I used to go dashing.
"Once in the saddle, I used to go gay.
"First to the card-house and then down to Rose's.
"But I'm shot in the breast and I'm dying today."
"Get six jolly cowboys to carry my coffin.
"Six dance-hall maidens to bear up my pall.
"Throw bunches of roses all over my coffin.
"Roses to deaden the clods as they fall."
"Then beat the drum slowly, play the fife lowly.
"Play the death march as you carry me along.
"Take me to the green valley, lay the sod o'er me,
"I am a young cowboy and I know I've done wrong."
"Then go write a letter to my grey-haired mother,
"And tell her the cowboy that she loved has gone.
"But please not one word of the man who had killed me.
"Don't mention his name and his name will pass on."
When thus he had spoken, the hot sun was setting.
The streets of Laredo grew cold as the clay.
We took the young cowboy down to the green valley,
And there stands his marker, we made, to this day.
We beat the drum slowly and played the Fife lowly,
Played the dead march as we carried him along.
Down in the green valley, laid the sod o'er him.
He was a young cowboy and he said he'd done wrong.

Le CD de Johnny Cash

10/12/2006

Champagne !

medium_allende.jpg

01/12/2006

Les belles histoires d'oncle Bernard

Voici un économiste que je comprends quand il me parle d'économie. Bernard Maris, dit Oncle Bernard dans Charlie Hebdo, vient de sortir le tome 2 de son anti-manuel d'économie aux éditions Bréa. Après les fourmis, cette seconde partie est logiquement consacrée aux cigales.

 

Voyez la violence actuelle des charges contre les 35 heures ! Elles posaient pourtant la question d'un nouvel humanisme : la qualité de la vie. Elles sont dangereuses, nous dit le capitaliste. Au rêve de la fin du travail, on oppose le travail sans fin. Au possible épanouissement dans le boulot, on oppose la compétition à marche forcée.
 
Entretien par Christian Losson - Libération 
 
medium_cigales.jpg

 

Un entretien dans Libération

Un article de Jean Zin sur le tome 1

Les livres

30/11/2006

La rade



29/11/2006

On tour (paroles)

Comme pour beaucoup de choses, je suis venu à la musique de Yann Tiersen par le cinéma. C'était celle qu'il avait composé pour un court métrage d'animation, Le cyclope de la mer réalisé par Philippe Jullien. Saisi par les orchestrations délicates, j'ai cherché à en savoir plus sur le compositeur et j'ai fini par acheter Le phare, son troisième album. Depuis, je suis un fidèle amateur d'autant que j'ai appris à apprécier la richesse d'inspiration du musicien, la générosité de l'homme public et les remarquables prestations de l'homme de scène. Et même si ce dernier aligne bière sur cigarette en concert pour conjurer, un peu comme Miossec, une relative timidité.

 

Sort donc ces derniers jours On tour, un album en public, éclectique comme souvent, avec plusieurs duos (Katel, Diam's, Elizabeth Fraser, Marc Sens) et un inédit franchement magnifique, La rade, une chanson (avec des paroles, ouais des paroles, des vraies !) qui va devenir un de ses standards, j'y mettrais ma main à couper. L'album est bien dans la lignée du double C'était ici et de son curieux album très rock avec Shannon Wright. Donc des versions très électriques, pêchues, faisant parfois penser aux dernières directions musicales prises par Noir Désir. C'est la première fois que j'entends mon morceau fétiche, Les bras de mer, joué de cette façon. Mais c'est bon. Et ça m'amuse de lire encore des chroniqueurs nous signaler que Tiersen, oui, ce n'est pas qu'Amélie Poulain. Et d'une, la valse d'Amélie, c'était très chouette, comme s'il fallait opposer ses différents styles. Et de deux, il y eu quatre albums, une BO et plusieurs tournées depuis le film de Jeunet. Faudrait mettre ses fiches à jour. Bon, basta, je me remets La rade.

 

Je nous vois tous assis devant

Mais le front baissé, les épaules dedans

Avec dans les yeux toutes les larmes d'avant

 

Le site avec le clip de La rade 

L'album

Le DVD 

25/11/2006

On tour

medium_tiersen.jpg

23/11/2006

La réponse de Kipling

En 1891, Rudyard Kipling, que l'on sait friand de la chose militaire, compose ce poème, comme une réponse à celui de Tennyson, avec l'intention d'attirer l'attention sur la façon déplorable dont l'Angleterre traitait ses héros. Il y a quelque chose de fordien là-dedans.
     
There were thirty million English who talked of England's might,
There were twenty broken troopers who lacked a bed for the night.
They had neither food nor money, they had neither service nor trade;
They were only shiftless soldiers, the last of the Light Brigade.

They felt that life was fleeting; they knew not that art was long,
That though they were dying of famine, they lived in deathless song.
They asked for a little money to keep the wolf from the door;
And the thirty million English sent twenty pounds and four!

They laid their heads together that were scarred and lined and grey;
Keen were the Russian sabres, but want was keener than they;
And an old Troop-Sergeant muttered, "Let us go to the man who writes
The things on Balaclava the kiddies at school recites."

They went without bands or colours, a regiment ten-file strong,
To look for the Master-singer who had crowned them all in his song;
And, waiting his servant's order, by the garden gate they stayed,
A desolate little cluster, the last of the Light Brigade.

They strove to stand to attention, to straighten the toil-bowed back;
They drilled on an empty stomach, the loose-knit files fell slack;
With stooping of weary shoulders, in garments tattered and frayed,
They shambled into his presence, the last of the Light Brigade.

The old Troop-Sergeant was spokesman, and "Beggin' your pardon," he said,
"You wrote o' the Light Brigade, sir. Here's all that isn't dead.
An' it's all come true what you wrote, sir, regardin' the mouth of hell;
For we're all of us nigh to the workhouse, an, we thought we'd call an' tell.

"No, thank you, we don't want food, sir; but couldn't you take an' write
A sort of 'to be continued' and 'see next page' o' the fight?
We think that someone has blundered, an' couldn't you tell 'em how?
You wrote we were heroes once, sir. Please, write we are starving now."

The poor little army departed, limping and lean and forlorn.
And the heart of the Master-singer grew hot with "the scorn of scorn."
And he wrote for them wonderful verses that swept the land like flame,
Till the fatted souls of the English were scourged with the thing called Shame.

O thirty million English that babble of England's might,
Behold there are twenty heroes who lack their food to-night;
Our children's children are lisping to "honour the charge they made-"
And we leave to the streets and the workhouse the charge of the Light Brigade!
     
The last of the Light Brigade
Rudyard Kipling

21/11/2006

Chargez !

Texte du poème d’Alfred Tennyson inspiré par le fameux épisode de la charge de la brigade légère, mis en musique par John Addison et interprété par Manfred Mann à l’occasion du beau film de John Richardson en 1968.

medium_Charge_of_light_brigade.jpg

1.

 

Half a league, half a league,
Half a league onward,
All in the valley of Death
Rode the six hundred.
"Forward, the Light Brigade!
"Charge for the guns!" he said:
Into the valley of Death
Rode the six hundred.

2.

"Forward, the Light Brigade!"
Was there a man dismay'd?
Not tho' the soldier knew
Someone had blunder'd:
Their's not to make reply,
Their's not to reason why,
Their's but to do and die:
Into the valley of Death
Rode the six hundred.

3.

Cannon to right of them,
Cannon to left of them,
Cannon in front of them
Volley'd and thunder'd;
Storm'd at with shot and shell,
Boldly they rode and well,
Into the jaws of Death,
Into the mouth of Hell
Rode the six hundred.

4.

Flash'd all their sabres bare,
Flash'd as they turn'd in air,
Sabring the gunners there,
Charging an army, while
All the world wonder'd:
Plunged in the battery-smoke
Right thro' the line they broke;
Cossack and Russian
Reel'd from the sabre stroke
Shatter'd and sunder'd.
Then they rode back, but not
Not the six hundred.

5.

Cannon to right of them,
Cannon to left of them,
Cannon behind them
Volley'd and thunder'd;
Storm'd at with shot and shell,
While horse and hero fell,
They that had fought so well
Came thro' the jaws of Death
Back from the mouth of Hell,
All that was left of them,
Left of six hundred.

6.

When can their glory fade?
O the wild charge they made!
All the world wondered.
Honor the charge they made,
Honor the Light Brigade,
Noble six hundred.

 

Poems of Alfred Tennyson, J. E. Tilton and Company, Boston, 1870

22/10/2006

Quelques paroles bien senties

J'ai ceci dans mes cartons numériques depuis un moment. C'est une voix et une parole qui me manquent toujours.
 

21/10/2006

Comprend qui veut

medium_liberte.4.jpg

20/10/2006

Réflexions en prenant mon train

Cela a commencé par l’article de Jean-Luc Porquet du Canard Enchaîné, il y a quelques semaines, autour de la crise que traverse Libération et la prolifération des journaux gratuits. Tous les matins, en prenant mon train, je vois les voyageurs sollicités de façon insistante par les jeunes filles qui distribuent M…o. Cela m’agace de plus en plus. Porquet écrit que les gratuits sont en train de tuer la presse, que Libération, très menacé, est un journal énervant parfois mais que c’est justement pour cela qu’il est précieux. Les gratuits, eux, ne sont pas énervants, où plutôt pas de cette façon. Je me disais  qu’avec ce concept, « on » (je ne sais pas trop qui est derrière ce « on ») arrivait à nous faire lire les prospectus publicitaires que la plupart des gens jettent quand ils les reçoivent dans leur boîte aux lettres. « On »  a juste changé de support et enveloppé le tout d’une poignée d’informations insipides.

 

J’avais rapproché cette idée de la nouvelle que Universal allait ouvrir un service de téléchargement gratuit. Oui, comme les réseaux p2p qu’ils combattaient (et continuent de combattre). Le truc, c’est bien sûr qu’il y aura de la publicité dans les chansons. C’est le même principe qui considère n’importe quoi comme un support pour faire de l’argent avec de la publicité. Très fort. Je repensais à ceux qui avaient combattu l’idée de la licence globale au nom de la défense des droits des artistes. Tartuffes ou idiots, au choix. La fameuse licence aurait généré des revenus pour les auteurs d’une façon ou d’une autre. Le système d’Universal, et de ceux à venir, génère des revenus publicitaires pour les actionnaires d’Universal. La musique ne vaut pas plus ici que les infomations qui enrobent les journaux gratuits. Le consommateur aura donc acheté un support publicitaire et le musicien aura des queues de cerise. Les baisés comptez vous.

 

Ensuite, il y eu cette nouvelle : « La journaliste russe Anna Politkovskaïa, célèbre jusqu’en Occident pour sa couverture très critique de la guerre en Tchétchénie, a été tuée par balles à Moscou. Elle était l’une des rares journalistes à couvrir ce conflit oublié ». Je me suis dit que c’était finalement cela que l’on payait quand on achetait son journal : le travail d’un homme ou d’une femme, son engagement dans son métier, sa prise de risque, comme pour Florence Aubenas en Irak, comme pour Jean Hatzfeld au Rwanda et tous les autres. Le Monde a publié un article glaçant d’Anna Politkovskaïa qui donne la mesure de la haute idée qu’elle se faisait de son métier. Je n’imagine pas une seconde qu’une personne partageant cette haute idée puisse travailler pour un gratuit. Alors il faut se forcer et remercier gentiment mais fermement les jeunes filles qui distribuent M…o le matin.

12/10/2006

Rencontres à Nice

Comme chaque année à la même époque, je me plonge dans la préparation des Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice, la manifestation organisée par l'association Regard Indépendant, que j'ai l'honneur et la lourde charge de présider. Du 6 au 11 novembre 2006, la 8ème édition prend à nouveau ses quartiers au théâtre Trimages à Nice. Notre mission, puisque nous l'avons acceptée, est de permettre au public de découvrir la production cinématographique régionale.

Cette année, un accent particulier a été mis sur les films travaillant autour de l'image, c'est à dire en revendiquant l'utilisation de certains formats comme le super8, ou bien en utilisant les images des autres comme les adeptes du détournement. Les spectateurs curieux pourront ainsi découvrir la série des Documents Interdits de Jean-Teddy Filippe, les films en super8 « tourné-monté » de l'association anglaise Straight8, le travail du cinéaste Louis Dupont et un ensemble intitulé : « Les iconoclastes du web » avec les oeuvres de plusieurs créateurs complets s'appuyant sur les réseaux Internet et travaillant en parfaite indépendance, Charlie Mars, Joe la Mouk, Kansas, Mozinor, Tilo Lagalla, qui développent une façon très libre de faire des films. L'association l'Atelier du Film Court de Caen sera invitée à présenter les courts métrages de réalisateurs régionaux qu'elle soutient et échangera sur les moyens d'action en région. Une large place sera faite aux productions régionales et je vous laisse découvrir les détails de cette magnifique manifestation sur le blog des Rencontres.

Si vous passez par Nice...

medium_affiche2006l.jpg

La belle affiche est l'oeuvre de Milou.

06/10/2006

Ravel

Jeux d’eaux, composé par Maurice Ravel en 1901 en hommage à son maître, Gabriel Fauré, est interprétée ici par Sviatoslav  Richter

« Les Jeux d'eau, parus en 1901, sont à l'origine de toutes les nouveautés pianistiques qu'on a voulu remarquer dans mon œuvre. Cette pièce, inspirée du bruit de l'eau et des sons musicaux que font entendre les jets d'eau, les cascades et les ruisseaux, est fondée sur deux motifs à la façon d'un premier temps de sonate, sans toutefois s'assujettir au plan tonal classique. »

(Maurice Ravel, esquisse autobiographique, 1928)

 

Source : Wikipedia

18/09/2006

La Vampire est là

Vampirella, Eerie et Creepy sont les titres phares des éditions Warren et des revues cultes de la bande dessinée fantastique des années 70. Ces revues ont repris le principe des célèbres Tales from the crypt en y ajoutant de fortes doses d'érotisme, d'humour noir et d'esprit pop. Vampirella, la vampire venue de l'espace, tout particulièrement est un souvenir émouvant avec sa tenue improbable, ses longues bottes noires et ses courbes sensuelles mises en valeur par des postures lascives ayant inspiré les plus grands noms de l'illustration. Franck Frazetta en tête qui signa la couverture du premier numéro américain. Signalé par une récente note du AAAblog, un site magnifique, n'ayons pas peur des superlatifs, regroupe les couvertures de ces revues mythiques dont les tentatives françaises ne rencontrèrent malheureusement pas le succès escompté. Rien que pour vos yeux, voici la couverture du numéro 24 américain (illustration : Enrich).

 

medium_Vanpirella.jpg

J'en profite pour vous présenter ma source : Le AAAblog est l'excellent blog de la librairie AAAPOUM BAPOM spécialisée en bandes-dessinées et sise au 8 de la rue Dante à Paris. Le blog comme la librairie sont tenus par Vald et Steph. J'ai découvert ce blog à l'occasion de mes recherches pour l'article autour du travelling de Kapo publié sur Inisfree cet été. Les voies de la découverte sont parfois étrange, mais il faut dire que les centres d'intérêt de l'AAAblog sont variés. En écrivant ceci, je viens de me rendre compte que je suis déjà entré dans cette librairie, lors de l'une de mes descentes à Paris. Steph, Vlad, nous nous sommes déjà rencontrés.

15/09/2006

Le plaisir des grands classiques

"...comme si la plénitude de l'âme ne débordait pas quelquefois par les métaphores les plus vides, puisque personne, jamais, ne peut donner l'exacte mesure de ses besoins, ni de ses conceptions, ni de ses douleurs, et que la parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. "

 

Madame Bovary

Gustave Flaubert

Deuxième partie, Chapitre 12

medium_Madame_Bovary.jpeg

Photographie : Domaine Public

La critique de madame Bovary par Georges Sand

Le livre

13/09/2006

Le bonheur