Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/08/2006

Sur la route de la soie : Temple

medium_Temple.jpg

Premier contact avec la religion bouddhiste très en retour dans le pays. Un temple dans le parc de la pagode Blanche qui domine la ville de Lanzhou sur le fleuve jaune. 

18/08/2006

Sur la route de la soie : Dunes

medium_Dunes.jpg

Désert de Gobi : les dunes de Lawrence d’Arabie sur la route de Marco Polo. Ces dunes, dites « du sable chantant » dominent le lac du croissant bleu, près de l’oasis de Dunhuang.

17/08/2006

Sur la route de la soie : Lanzhou

medium_Lanzhou.2.jpg
Lanzhou le soir. Chef lieu de la province du Ganshu, ancienne étape caravanière sur la route de la soie, bâtie le long du fleuve jaune.

16/08/2006

Sur la route de la soie : Jeu

medium_Fillette.jpg

Près de Dunhuang se trouve la pagode du cheval Blanc (Baimata). Etape légendaire sur la route de la soie du moine guerrier ayant ramené le bouddhisme en Chine. C’est ici que son cheval fidèle est mort et que la pagode fut érigée pour honorer sa mémoire. Cette jeune fille se divertit devant le monument millénaire d’une simple feuille de cannabis.

15/08/2006

Sur la route de la soie : Train

medium_Train.jpg
Arrivée d'un train en gare de Turfan, direction Dunhuang. Lorsque le train entre, une musique est diffusée par la gare, donnant à cet événement une solennité certaine. Ici, même si ça ne s'entend pas, c'était le « beau Danube bleu » !

 

13/08/2006

Sur la route de la soie : Mosquée

medium_Turfan.jpg

Turfan, oasis au cœur du désert de Gobi. Il y règne une chaleur terrible. Les habitants sortent leurs lits au dehors, sur les terrasses, pour y dormir passé minuit. Ici, le lit du gardien de la grande mosquée d'Emin.

11/08/2006

Sur la route de la soie : Désert

medium_Eoliennes.jpg

Une ambiance de western à l’est… Sur la route du désert d’Urumqi à Turfan, un champ d'éoliennes modernes au milieu des grands espaces immémoriaux.

09/08/2006

Sur la route de la soie

Du 6 au 24 août 2000, j’ai suivi la route de la soie sur sa partie chinoise. 3400 kilomètres et des poussières de Urumqi, pas très loin des frontières avec la Russie, le Pakistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan,  jusqu’à Pekin. En bon touriste discipliné, j’ai ramené de nombreux clichés, d’autant qu’en Chine, les gens apprécient en général que l’on photographie  leur pays comme eux-mêmes. Mieux même, ma compagne étant blonde, ils demandaient souvent à être pris à ses côtés. Le bonheur. Je vous propose donc pour les semaines à venir de partager ce voyage avec quelques unes de ces photographies et les souvenirs qui vont avec.

Départ donc de la très moderne Urumqi pour une excursion chez les Kazaks.

medium_Yourtes.jpg

Yourtes Kazaks aux pieds des monts Nanshan dans le nord de la Chine. Villas d’été d’un peuple toujours nomade et qui exploite son visage folklorique, tentes et chevaux, cuisine traditionnelle et costumes de même, pour le plaisir des touristes Hans venus découvrir leurs minorités.

04/08/2006

Comme le temps file...

medium_Champ.JPG
medium_Champ2.jpg
 

31/07/2006

Moulins

medium_Moulins1l.JPG
 
medium_Moulins2l.jpg
 
 

29/07/2006

War

Aussitôt dit, aussitôt fait. Après avoir lu l'excellente note de notre homme de Château-Rouge sur Du champagne et des barricades, j'ai eu envie de vous ressortir le cri de rage de Bruce Springsteen, War, une chanson d'Edwin Starr qu'il a régulièrement interprétée avec une fougue a nulle autre pareille. Deux liens pour deux versions en concert : 1988 et 2003 sans doute lors du Rising tour, toujours d'actualité.

 

War! huh-yeah
What is it good for ?
Absolutely nothing
Uh-huh
   
War! huh-yeah
What is it good for ?
Absolutely nothing
Say it again y'all
   
War! huh good God
What is it good for ?
Absolutely nothing
Listen to me?
   
Ohhh? War! I despise
Because it means destruction
Of innocent lives
   
War means tears
to thousands of mothers eyes
When their sons go to fight
and lose their lives
   
I said - War! Huh Good God y'all
What is it good for?
Absolutely nothing
Say it again
   
War! Whoa, Lord ...
What is it good for
Absolutely nothing
Listen to me?
   
War! It ain't nothing but a heartbreaker
War! Friend only to the undertaker
War! It's an enemy to all mankind
The thought of war blows my mind
   
War has caused unrest in the younger generation
Induction then destruction-
Who wants to die?
   
Ohhh? War Good God y'all
What is it good for ?
Absolutely nothing
Say it, Say it, Say it
   
War ! Uh-huh Yeah - Huh !
What is it good for ?
Absolutely nothing
Listen to me ?
   
War! It ain't nothing but a heartbreaker
War! It's got one friend, that's the undertaker
War has shattered many a young mans dreams
Made him disabled bitter and mean
Life is much to precious to spend fighting wars these days
War can't give life, it can only take it away
   
War! Huh Good God y'all
What is it good for ?
Absolutely nothing
Say it again
   
War! Whoa, Lord ...
What is it good for
Absolutely nothing
Listen to me?
   
War! It ain't nothing but a heartbreaker
War! Friend only to the undertaker
Peace Love and Understanding;
tell me, is there no place for them today ?
They say we must fight to keep our freedom
But Lord knows there's got to be a better way
   
War ! Huh Good God y'all
What is it good for ?
You tell me
Say it, Say it, Say it
   
War ! Huh Good God y'all
What is it good for ?
Stand up and shout it.
Nothing !

25/07/2006

California dreaming

Raquel, Paris, 1970...

 

 

 

19/07/2006

Anniversaire

Les hommes ne meurent que pour ce qui n'existe pas

André Malraux

L'espoir

medium_CNT-FAI-FJIL_ml_19juillet.jpg

17/07/2006

Atlantic City


12/07/2006

Les cafards et les vautours

Scholastique Mukasonga a un bien curieux prénom. Rwandaise, elle est mariée à un français, vit en Normandie et exerce la profession d'assistante sociale. Rwandaise, Scholastique Mukasonga est rattachée à l'ethnie Tutsie. Comme tant d'autres, elle a perdu en 1994 la majorité de sa famille, 37 personnes massacrées par les milices Hutues (formées trop souvent de voisins) au cours de ce terrifiant génocide, le premier qu'ai connu l'Afrique. Ses parents, ses frères et soeurs, ses neveux et nièces ont été emportés par l'horreur.

Scholastique Mukasonga écrit aussi. Elle vient de publier Inyenzi ou les cafards (Éditions Gallimard), un récit qui bouleverse et qui apprend aussi le quotidien des Tutsis depuis l'indépendance, un récit qui montre avec simplicité et force que la violence était là depuis le début et que ce génocide n'est un point d'aboutissement longtemps mûrit à l'ombre de la haine. Ce livre, elle l'a voulu comme « un tombeau de papier » pour tous les siens, toute sa communauté décimée à Nyamata. Pour que nous ne les oublions pas. Pour que nous n'oublions pas. C'est un livre de deuil. Un livre de survivant, comme ceux de Primo Levi ou d'Imre Kertesz. Un livre précieux.

medium_Inyenzi.gif

Scholastique Mukasonga a aussi ouvert un blog, bonne idée, pour échanger avec ses lecteurs. Le blog est ICI.

Scholastic avec un c est un gros groupe d'édition américain. Ce sont eux qui éditent, entre autres, les magnifiques aventures de Harry Potter qui vit dans un monde (presque) merveilleux où il n'y a pas de génocide, de famine ou de misère mais où il y a des droits. Ah mais, le Canard Enchaîné d'aujourd'hui nous apprends que l'on ne rigole pas avec les questions de droits. Les Éditions Scholastic touts droits réservés sur le c, ont intimé l'ordre à la dangereuse contrevenante de fermer son blog. On a pas idée de s'appeler Scholastique, même si l'on est rwandaise et que l'on fait un travail de deuil. On croit rêver quand on lit cela, quelle honte ! Quel dévoiement des valeurs humaines les plus élémentaires pour en arriver à intenter une telle démarche (Il y a des coups de boule qui se perdent). Voici pourquoi, au moment même où un recours est déposé contre la loi DADVSI, il ne faut cesser de lutter contre la tyrannie des marques, des logos, des copyrights et de leur logique poussée à ce point de l'absurde et de l'indigne.

Cher lecteur qui passe et s'arrête un instant sur ce texte, passe donner un mot d'encouragement à Scholastique et si tu le souhaite, le fond de ta pensée aux Éditions presque homonymes (news@scholastic.com).

 

Le livre sur la boutique 

07/07/2006

Grand Georges

J'aime autant Brel que Brassens. Il y a pourtant quelque chose qui les différencie radicalement, c'est que Brel n'a cessé d'évoluer tout au long de sa carrière selon une pente ascendante, cherchant, s'améliorant, explorant de nouvelles pistes musicales ; alors que Brassens semble avoir toujours été Brassens. Si quasiment tous les albums de Brel sont différents, Brassens semble avoir trouvé son style et sa langue dès la première chanson. Ca ne veut pas dire qu'il n'a pas évolué au cours de sa longue carrière, bien entendu, mais ça reste de la maîtrise, de la technique. Le reste, le talent, est déjà là et bien qu'il ait chanté : « Sans technique un don n'est rien qu'une sale manie », Brassens a toujours été Brassens.

  

05/07/2006

July, le Canard et Charlie

Il y a un très bel article dans le dernier numéro du Canard Enchaîné par Louis-Marie Horeau sur le départ de Serge July de Libération. July, comme beaucoup je crois, je le lisais avec plaisir sans être toujours d'accord avec lui. Au moins, ce qui ne manquait pas dans son journal, c'était l'enthousiasme. On lui a beaucoup reproché son édito post référendaire, mais j'avais trouvé courageux qu'il dise ainsi ce qu'il pensait d'autant que j'étais proche de ses sentiments sur le moment. J'ai été élevé dans l'admiration des personnages de journalistes dans des films comme Bas les masques de Brooks ou Citizen Kane de Welles. Alors, qu'un patron de presse, un véritable journaliste, le créateur d'un titre phare de ces trente dernières années, quoi que l'on puisse penser de Libération, soit partit sous la pression d'un actionnaire, c'est triste. Ce que je comprends mal, c'est qu'un homme comme lui ne l'ai pas vu venir. July n'est pas une oie blanche. Comme l'écrit justement L-M Horeau, le dénouement de l'histoire était écrit dès l'entrée de Rothschild dans le capital du journal. Pourquoi July et ceux qui font Libération depuis tant d'années n'ont-ils pas trouvé, pas voulu trouver, une solution alternative ? Avec le Canard, J'achète essentiellement Charlie Hebdo. Ce sont deux hebdomadaires et ils ont en en commun de ne pas faire de publicité, d'appartenir à ceux qui l'écrivent, de ne pas être présents sur Internet et de veiller jalousement à leur indépendance. Qu'est-ce qui aurait empêché Libération d'emprunter une voie similaire ? Qu'est-ce qui fait que tous ces grands journaux historiques ont aujourd'hui disparu ou se sont complètement perdus ? Comme si concentration, capitalisation, profit, étaient inéluctables. Ca me laisse rêveur, triste un peu, furieux aussi.

 

medium_CHno3.jpg  medium_CHno36.jpg

Évoquant les rapports avec Internet, le Canard Enchaîné, pour éviter les faux sites, a ouvert une page web ICI. Pour ce qui est de Charlie, Philippe Val, son rédacteur en chef, est connu pour sa méfiance vis à vis de ce media. Il me semble raisonnable de ne pas se lancer dans quelque chose que l'on ne maîtrise pas assez bien. Néanmoins, il existe un très joli site qui regroupe les couvertures et des dessins de Charlie-Hebdo et de Hara-Kiri. C'est pas triste et c'est ICI. Les couvertures de l'hebdo sont issues de ce site et je les ai choisies, évidemment, en relation avec ma sensibilité éspagnole du moment (voir plus bas).

29/06/2006

Aragon et Castille

  

27/06/2006

Là-bas

La radio, j'en fais sur une petite station locale, mais je ne l'écoute que rarement. Pas le temps et puis, souvent, ce que j'entends n'est pas terrible, entrecoupé de publicités, de bulletins d'information indigents, de musique pénible... mais quand je rentre du boulot avec une collègue, vers 17h00, elle écoute l'émission de Daniel Mermet : Là-bas si j'y suis. Et ce programme, je m'y suis attaché même si je ne peux l'écouter régulièrement Il y a un site qui retransmet les émissions et le ton, les sujets, l'intelligence des propos, tout cela me séduit et me rappelle parfois ce que j'adorais dans Droit de réponse, l'émission de Michel Polac. Aujourd'hui, sous des prétextes de réorganisation de grille (ouaf, l'excuse bidon à une décision politique), certains cherchent à torpiller Là-bas si j'y suis. Donc pétition ICI et communiqué ci dessous.


Contrairement à ce qu’avait annoncé le nouveau directeur de France Inter, l’émission de Daniel Mermet «Là-bas si j’y suis» ne figurerait pas dans la grille à la rentrée de septembre.

Actuellement programmée à 17 heures avec une excellente audience (500 000 auditeurs) «Là-bas» serait programmée à 15 heures ce qui lui ferait perdre plus de 50% de ses auditeurs, la tranche horaire de 15 heures étant traditionnellement beaucoup moins écoutée quelle que soit la radio considérée.

Là-bas si j’y suis n’est pas une émission neutre et cette relégation n’est pas neutre, surtout au lendemain de mobilisations sociales et au seuil d’une année électorale.

Faut-il rappeler que l’actuel président de Radio France Jean-Paul Cluzel, Inspecteur général des finances, longtemps collaborateur de Jacques Chirac, intime d’Alain Juppé et récemment reconverti au sarkozysme n’a pas fait mystère, dans un entretien au Figaro Magazine, de ses idées « de droite, catholiques et libérales ».

Depuis son arrivée marquée par une brutale reprise en main provoquant le départ de personnalités emblématiques comme Pierre Bouteiller et Jean-Luc Hees, c’est près de 400 000 auditeurs qui ont quitté France Inter en moins de deux ans.

Ainsi avec la campagne pour le référendum sur la constitution européenne du 29 mai 2005 où la tranche «7/9» s’est distinguée par un soutien déchaîné et sans contrepartie au OUI, c’est environ 250 000 auditeurs qui ont quitté l’antenne et ne sont pas revenus. Dans le même temps « Là-bas si j’y suis » gagnait 45 000 nouveaux auditeurs.

Le 2 mai à la surprise générale, Frédéric Schlessinger, un nouveau directeur a été nommé à la tête de la station. Inconnu de France Inter qu’il reconnaît ne pas connaître d’avantage, cet ancien responsable du pôle radio du groupe Lagardère s’empresse de couper quelques têtes parmi les plus chères aux auditeurs. Le dernier en date étant Alain Rey une des voix les plus aimées d’Inter.

Mais n’en doutons pas les auditeurs seront sans doute consolés par l’arrivée de M.O.F. (Marc Olivier Fogiel).

Et tout cela dans quel but ? Sauver France Inter en faisant remonter par tous les moyens le chiffre des sondages d’audience.

Ces chiffres sont éminemment discutables et l’on ne fait pas de la radio avec des chiffres. Or même si l’on accepte d’entrer dans cette logique, pourquoi pénaliser « Là-bas » dont le très bon taux d’audience est un des rares en augmentation alors que plusieurs émissions qui ont perdu des auditeurs sont maintenues ?

Ces incohérences ne peuvent dissimuler une volonté politique et idéologique très claire de casser « Là-bas si j’y suis » avant d’en débarrasser la grille de France Inter.

Nous devons nous opposer vigoureusement à ces manipulations. Financée par la redevance, Radio France est un bien public, « la plus grande école de la République » et l’un des seuls espaces médiatiques en France qui n’ait pas pour but de vendre du temps de cerveau humain disponible aux annonceurs.

Cette relégation ne concerne pas seulement Daniel Mermet et l’équipe de Là-bas, c’est un mépris pour ceux qui depuis des années écoutent cette émission et peuvent simplement s’y faire une image différente du monde « à l’écoute de la différence ».

Mépris aussi et avant tout pour ceux dont les voix, ici et ailleurs, de charniers en chantiers, de souffrances en résistances, seraient encore un peu plus étouffées.

23/06/2006

Voix endormies

L'écrivain Dulce Chacon est morte trop tôt, en 2003, mais elle aura eu le temps de terminer son ultime livre, Voix endormies (La voz dormida), et d'apprécier son énorme succès public et critique en Espagne. Un livre qui conclut une oeuvre engagée dans laquelle la mémoire de la guerre civile espagnole tient une place primordiale. Un livre qui sera sortit à point au moment où le pays a entrepris d'affronter son passé, de faire le deuil enfin, après 35 années de dictature franquiste et une longue période où un voile de silence gêné était de rigueur. Voix endormies donne la parole à une demi-douzaine de femmes. Syndicalistes, républicaines, communistes, simples citoyennes, elles payent le prix de la défaite dans les prisons et face aux pelotons d'exécution de Franco. Elles s'appellent Elvira, Pepita, Hortensia, Reme, Tomasa et ont souvent pris les armes pour lutter aux côtés de leurs frères, leurs pères, leurs maris, leurs amants. Et souvent sont tombées à leurs cotés.


Elle s'était déjà habituée à parler à voix basse. Non sans effort, mais elle s'y était habituée. Et elle s'était aussi habituée à ne pas se poser de questions, à accepter que la défaite s'enfouisse au fond, au plus profond d'elle-même, sans demander la permission, et sans donner d'explications. Et elle avait faim, et froid, et elle avait mal aux genoux, mais elle ne pouvait pas s'arrêter de rire.

Elle riait.


De 1939 aux années 60, elle devront surmonter l'humiliation de la défaite, la prison, la torture, l'exil et la mort de leurs proches. Elles devront apprendre à lutter autrement, à transmettre leur engagement républicain à travers les années sombres et à garder l'espoir d'un futur meilleur. Écrit avec pudeur, fougue et simplicité, le livre de Dulce Chacon redonne une voix vibrante à celles qui lui ont raconté, à voix basse encore, leur histoire. Une histoire de courage et de mémoire. Elle fait revivre certains évènements peu connus. L'exécution des 13 roses, 13 mineures exécutées en représailles de l'éxécution d'un officier le 4 août 1939 à la prison de Las Ventas. La guérilla communiste qui se poursuivit jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale avec l'espoir que les vainqueurs de Mussolini et de Hitler viendraient s'occuper de Franco. L'épisode du Val d'Aran, en 1944, ultime tentative d'envergure de la guérilla qui échoua piteusement.

medium_miliciennes.jpg

A partir d'un long travail d'investigation, Dulce Chacon a bâtit une trame dramatique enchevêtrant les intrigues dans lesquelles chacune de ces femmes illustre un aspect de la condition de toutes les femmes républicaines espagnoles. Avec deux figures marquantes : Hortensia, la femme qui allait mourir, obtenant un sursis pour que son enfant puisse venir au monde et Pepita, la jeune femme aux yeux si bleus, incarnation même de l'esprit de résistance. J'émettrais juste un bémol à ce livre fort, quand bien même l'environnement historique le justifierait, la forte représentation du partit communiste sans critique excessive. Après avoir lu Orwell et vu Loach, j'ai regretté qu'anarchistes et socialistes soient absents de ces pages (mis à part une peu sympathique blonde). Ils avaient sûrement des femmes dans leurs rangs.


Affiche de Sim (Rey Vila) tirée du livre Les affiches des combattant-e-s de la Liberté ! (Éditions Libertaires et les Éditions du Monde Libertaire )


Pistes :

Un extrait (les premières pages)

Un article du Monde Diplomatique

Le livre sur la Boutique

Le site Espana36 sur la guerre civile