22/06/2006
Ay Carmela
07:10 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, espagne | |
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21/06/2006
Espagne 1936 - 2006
On a peine aujourd'hui à se souvenir de ce l'Espagne a représenté pour les libéraux et les hommes de gauche des années 1930, alors même que pour nombre d'entre nous, les survivants, qui avons dépassé l'espérance de vie biblique, elle demeure la seule cause politique qui, même avec le recul, paraisse aussi pure et irrésistible qu'en 1936.
Eric J.Hobsawm
l'Âge des extrêmes
Histoire du court XXe siècle
Editions Complexe
19:30 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature | |
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20/06/2006
Grand Jacques (dédié à ma mère)
15:35 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques brel | |
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15/06/2006
Salut, l'artiste
Ouï dire
très irrégulièrement.
Par exemple, le verbe "Ouïr".
Il faudrait préciser :
" Dieu, que ce que j'ois est triste ! "
J'ois...
Tu ois...
Tu ois mon chien qui aboie le soir au fond des bois ?
Il oit...
Oyons-nous ?
Vous oyez...
Ils oient.
C'est bête !
L'oie oit. Elle oit, l'oie !
Ce que nous oyons, l'oie l'oit-elle ?
Si au lieu de dire " l'oreille "
on dit " l'ouïe ", alors :
l'ouïe de l'oie a ouï.
Pour peu que l'oie appartienne à Louis :
" L'ouïe de l'oie de Louis a ouï. "
" Ah oui ? Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis ? "
" Elle a ouï ce que toute oie oit... "
" Et qu'oit toute oie ? "
" Toute oie oit, quand mon chien aboie
le soir au fond des bois,
toute oie oit : ouah ! ouah !
Qu'elle oit, l'oie !... "
Au passé, ça fait :
J'ouïs...
J'ouïs !
Il n'y a vraiment pas de quoi !
13:20 Publié dans Ici et maintenant | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : litterature, humour | |
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13/06/2006
(petite) nouveauté
12:25 Publié dans La vie sur la toile | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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06/06/2006
Charlie blasphème !
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11:23 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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05/06/2006
C'est comme ci ou comme ça
14:10 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Musique | |
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30/05/2006
Connivences (2)
Je ne suis pas très régulier sur l'Hispaniola, mais il faut quand même que j'explique la note précédente. Au fur et à mesure que l'on s'intéresse à différents artistes, écrivains, cinéaste, musiciens, ce que l'on voudra, on finit par faire un certain nombre de liens entre eux qui passent en fait par sa personnalité propre. En clair, je mets dans les gens dont j'apprécie les oeuvres beaucoup de moi. Un moi que cette accumulation d'oeuvres contribue à former. Et cet ensemble auquel je donne une cohérence finit par former une sorte d'oeuvre globale. Avec le temps, j'ai appris que ce que je mettais dans telle ou telle oeuvre n'était pas forcément évident pour son auteur, à plus forte raison si celui-ci est mort. Que penserait John Ford de mes rapprochements de ses films avec les chansons de Bruce Springsteen ? Pas grand chose sans doute. Au jeu des références, on fait un peu ce que l'on veut. Les liens que l'on crée semblent parfois tout à fait tirés par les cheveux. Pourtant, ces références peuvent exister naturellement. Peut être bien que Manu Larcenet écoute Benabar. Et même, j'arrive enfin là où je voulais en venir, ne partez pas, un élément nouveau justifie une vague intuition que l'on croyait toute personnelle. La phrase de la note précédente, je ne sais pas si quelqu'un la connaissait, est une réplique de l'Homme tranquille de John Ford. Lorsque Michaleen Ogg Flynn (Barry Fitzgerald) a raccompagné Sean Thornton (John Wayne) après sa première journée de retour à Innisfree en terre d'Irlande. Il le laisse devant le cottage de son enfance, le soir tombe, le vent souffle doucement et cette réplique est pleine d'une nostalgie ironique, l'une des rares allusions politiques dans le film qui est avant tout un conte romantique pour adultes. Et cette réplique, je l'ai retrouvée sur la page d'accueil du nouveau DVD Noir Désir par Henri-Jean Lebon. Quel choc, mes amis ! Du Ford dans l'univers de Noir Désir. Voilà le genre de connivence que j'aime.
Le DVD
00:15 Publié dans Ici et maintenant | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Chroniques | |
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22/05/2006
Connivence
"La nuit est claire et fraîche, j'ai envie d'aller rejoindre mes amis, et discuter politique."
22:40 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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15/05/2006
Bientôt l'été
11:05 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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07/05/2006
We shall overcome - 2
Je pense depuis longtemps qu'il y un lien certain entre les oeuvres de John Ford et de Bruce Springsteen. Au-delà de la dévotion totale qu'ils ont manifesté à leurs arts respectifs toute leur vie durant, et au-delà de la référence évidente de l'adaptation par Ford des Raisins de la colère de Steinbeck par Springsteen dans The gost of Tom Joad, il est évident que l'univers cinématographique du premier a été une source d'inspiration pour les chansons du second. A l'écoute de ce nouvel album, j'ai été frappé par le fait que nombre des ballades faisant partie de la sélection du Boss étaient de celles que le cinéaste aimait à entendre sur ses plateaux : Shenandoah, Erie canal, Jesse James, sans oublier Mrs. McGrath, chanson liée à l'insurrection irlandaise de 1916 et sans doute chère à l'auteur du Mouchard et de Quand se lève la lune.
Avec son hommage à Pete Seegers, We shall overcome, Springsteen s'inscrit un peu plus dans une tradition que Ford n'a cessé d'incarner. Une tradition purement américaine qui nous fait retrouver, à travers le voyage musical proposé par cet album, un visage ce ce pays que l'on avait presque oublié. Celui d'une Amérique ouverte, solidaire, entreprenante et généreuse. L'Amérique du rêve des pères fondateurs, celle de Lincoln, du NewDeal et du combat pour les droits civiques. Une Amérique que l'on a pu aimer malgré le Vietnam, Reagan, la peine de mort, le Chili et Bush. Depuis longtemps Bruce Springsteen puise ses thèmes dans la vie quotidienne des « petites gens », de ce que l'on pourrait appeler si le mot n'avait été tellement dévalorisé, des prolétaires : ouvriers de l'industrie et de l'agriculture, petits paysans, chômeurs, femmes au foyer, immigrés déclarés ou clandestins, prostituées, sans grades en tout genre. On retrouve chez lui la même sensibilité pour les décrire, le même intérêt, la même justesse de trait que dans les personnages fordiens. Avec le cinéaste américano-irlandais, il partage le goût de la communauté, l'importance de la famille comme noyau social, la tradition religieuse catholique et les références bibliques, les grandes valeurs humanistes et la thématique de la victoire (morale) dans la défaite.
Every new run just makes us stronger
We are brother and sisters all
Cette thématique, il l'a lui-même vécue après son engagement total mais finalement vain en faveur du candidat démocrate John Kerry contre Bush Jr en 2004. Après deux albums mettant en avant une tonalité sombre liée aux attentats du 11 septembre puis à la guerre en Irak (The rising et Devils and dust), son exploration de la musique folk traditionnelle via cet hommage à Pete Seegers lui permet de donner un album franchement enjoué, très vivant et exaltant certaines valeurs positives qui incarnent pour lui l'Amérique qu'il aime. Les choix judicieux rappellent les grandes luttes du passé pour y puiser de nouvelles raisons de croire : luttes sociales (Jacob's Ladder), esprit des pionniers (John Henry, Shenandoah), lutte pour les droits civiques (We shall overcome), combat anti-guerre (Mrs. McGrath) autant de luttes menées avec détermination et parfois couronnés de succès. No retreat, no surrender. Toutes ces chanson dont les plus vieilles ont près de deux siècles, gardent une résonance très forte aujourd'hui, comme l'hymne titre qui assure :
We shall live in peace some day
Oh, deep in my heart, I do believe we shall overcome some day
Et la production, pour un artiste du calibre commercial de Springsteen, renoue avec la façon de travailler sur Nebraska en 1983. Simple et efficace. Cet album est l'un de ses plus enthousiastes, enregistré en trois jours dans une ferme avec un groupe de musiciens folk rencontrés par l'intermédiaire de la violoniste Soozie Tyrell qui a intégré le E-Street Band depuis quelques années, les chansons débordent de vitalité et de sincérité, filant le frisson dans le dos et l'envie de danser comme d'aller défiler entre Bastille et Nation. "It was a carnaval ride, the sound of surprise and the pure joy of playing". Ca s'entend.
Freedom's name is mighty sweet
and soon we gonna meet
Keep your eyes on the prize
Hold on
19:25 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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04/05/2006
On the sunny side of the street
I’d be rich as rockefeller
Gold dust at my feet
On the sunny side of the street
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09:32 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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01/05/2006
1er mai
Je vous ai touché deux mots de cette opération de grève de l'Internet pour protester le 1er mai contre la loi DADVSI. Vous êtes surement tombé en parcourant ce blog sur tel ou tel article dans lequel j'exprime mon opinion sur ce problème complexe de la gestion des droits d'auteur dans l'environnement numérique moderne, les échanges via p2p et le reste ; et mon hostilité à cette loi, ma préférence pour une licence globale. Bon, il n'y aura pas une telle licence dans l'immédiat et l'orientation prise par le législateur va dans un sens bien plus restrictif, répressif, que je ne le souhaiterais. Mais visiblement, il ne veut pas s'en tenir là. Je suis tombé sur ces propos tenus par notre ministre de Vivendi de la culture et de la sacro sainte communication ICI sur Ratatium reprenant cet article de Libération. Lisez, ça vaut le coup. Si je comprends bien, il y a une volonté de maitriser jusqu'au cauchemar orwellien ce qui se passe sur le net. A croire que l'influence des blogs sur le référendum, les exemples de monputeaux.com et autres prises de paroles ont violemment traumatisé nos hommes de pouvoir. Repensons un instant à l'entrevue bidonnée de Fidel Castro, aux délires médiatiques sur Outreau ou l'agression du RER, à un journal de 20h00 sur TF1, à la majorité des revues magazines de cinéma ou de musique ; revoyons les films de Pierre Carles et repensons à cette phrase de RDDV : « C'est un autre sujet capital [ Le problème de la presse et de l'Internet ] parce qu'il n'y aura pas d'informations de qualité sur l'Internet sans de vrais signatures, de vrais acteurs dont c'est le métier. ». Savourons-en le sel. « Qualité », « Vrais signatures », « Métier ». Je l'ai fait et, si faire la grève d'un blog n'a pas de sens en soi, je soutiens l'opération ne serait-ce que pour combattre cette mentalité désespérante et je vous laisse ce message pendant que je vais profiter du soleil avec ma fille. Demain, le combat continue.
04:05 Publié dans La vie sur la toile | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Internet, polémique | |
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29/04/2006
Autres chroniques
15:25 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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25/04/2006
La voix de Jeanne
Enregistré le 5 octobre 2004
Entretien et réalisation : Tatjana Bogucz
Mixage : Christophe Rault
ARTE radio.com
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19/04/2006
Travail et vacances
Quel que soit son régime économique, la civilisation industrielle n’a jamais été capable de dire : « Ralentissons, nous avons assez de produits, travaillons moins ».
Cette belle phrase est tirée d'un entretien avec Claude Levi-Strauss paru dans Le Nouvel Observateur n°74 du 13 avril 1966 et repris dans les archives du site. Je vous en conseille la lecture méditative et ose le rapprocher, puisque l'on parle de travail, de ce texte d'Alina Reyes "Vertu de la précarité" qui n'a eu que le tort de paraître dans Metro mais dans une version raccourcie. Préférons celle parue sur son blog.
Alors elle [la précarité], la condition primitive de l’homme, devient tout simplement le mode idéal d’existence, le seul mode d’existence et de vie possibles, la seule révolution permanente.
12:36 Publié dans Saines lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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11/04/2006
Et maintenant, de la vidéo !
14:47 Publié dans La vie sur la toile | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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07/04/2006
Exposition
Rembrandt - Caravaggio à Amsterdam : le site
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18:10 Publié dans Ici et maintenant | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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01/04/2006
Peuple et gouvernement
Je viens de commencer un gros pavé historique : L'Histoire des Gauches en France (éditions La Découverte). Je ne suis pas encore assez avancé pour vous en parler vraiment, mais je suis tombé sur cette citation de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1793 qui m'a semblé entrer en résonance avec ce qui se passe aujourd'hui :
Article 14. Le peuple est le souverain ; le gouvernement est son ouvrage et sa propriété ; les fonctionnaires publics sont ses commis. Le peuple peut, quand il lui plaît, changer son gouvernement et révoquer ses mandataires.
Article 19. Dans tout état libre, la loi doit surtout défendre la liberté publique et individuelle contre l’autorité de ceux qui gouvernent. Toute institution qui ne suppose pas le peuple bon et le magistrat corruptible est vicieuse.
Ca laisse rêveur.
14:30 Publié dans Cris et chuchotements | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, histoire, citation | |
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27/03/2006
CPE - Pour demain
La Canaille
1871 Paroles d'Eugène POTTIER, Musique de J. DARCIER
Dans la vieille cité Française
Existe une race de fer
Dont l'âme comme une fournaise
A de son feu bronzé la chair.
Tous ses fils naissent sur la paille,
Pour palais ils n'ont qu'un taudis.
C'est la canaille, et bien j'en suis.
Ce n'est pas le pilier du bagne,
C'est l'honnête homme dont la main
Par la plume ou le marteau
Gagne en suant son morceau de pain.
C'est le père enfin qui travaille
Des jours et quelquefois des nuits.
C'est la Canaille ? hé bien ... j'en suis !
C'est l'artiste, c'est le bohème
Qui sans souffler rime rêveur,
Un sonnet à celle qu'il aime
Trompant l'estomac par le cœur.
C'est à crédit qu'il fait ripaille
Qu'il loge et qu'il a des habits.
C'est la Canaille ? hé bien ... j'en suis !
C'est l'homme à la face terreuse,
Au corps maigre, à l'œil de hibou,
Au bras de fer, à main nerveuse,
Qui sort d'on ne sait où,
Toujours avec esprit vous raille
Se riant de votre mépris.
C'est la Canaille ? hé bien ... j'en suis !
C'est l'enfant que la destinée
Force à rejeter ses haillons
Quand sonne sa vingtième année,
Pour entrer dans vos bataillons.
Chair à canon de la bataille,
Toujours il succombe sans cris.
C'est la Canaille ? hé bien ... j'en suis !
Ils fredonnaient la Marseillaise,
Nos pères les vieux vagabonds
Attaquant en quatre-vingt-treize
Les bastilles dont les canons
Défendaient la muraille
Que d'étrangleurs ont dit depuis
C'est la Canaille ? hé bien ... j'en suis !
Les uns travaillent par la plume,
Le front dégarni de cheveux
Les autres martèlent l'enclume
Et se saoulent pour être heureux,
Car la misère en sa tenaille
Fait saigner leurs flancs amaigris.
C'est la Canaille ? hé bien ... j'en suis !
Enfin c'est une armée immense
Vêtue en haillons, en sabots
Mais qu'aujourd'hui la France
Appelle sous ses drapeaux
On les verra dans la mitraille,
Ils feront dire aux ennemis :
C'est la Canaille ? hé bien ... j'en suis !
A télécharger ICI.
23:45 Publié dans Morceaux en forme de poire | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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